Au Sénégal, un père tente d’ôter la vie à  son propre fils, pour une affaire de …

Un drame familial a failli avoir lieu, dans l’ouest du Sénégal, précisément, à Thiadiaye, où un père de famille s’en est pris à son fils, dans une affaire d’héritage, remontent les médias locaux.

La vie n’est pas rose, entre ce fils 36 ans et son père, 70 ans, à en croire les médias, qui précisent que c’est la cinquième fois que le père traîne son fils devant les tribunaux. Selon l’avocat de la fratrie, Maître Oumar Sène, cité par la presse, le conflit, qui oppose le septuagénaire à ses enfants, repose sur une affaire d’héritage.

Une histoire d’héritage

D’après les propos du conseil des enfants, cité par les sources d’information, le vieillard détiendrait un domaine, qui vaudrait plusieurs millions de FCFA, ce qui ferait l’objet de conflit. Les enfants du vieux, précisent les sources, auraient diligenté le plus téméraire d’entre eux, le nommé Mb. Dieng, pour affronter leur géniteur. Mb. Dieng serait chargé, si possible, de mettre fin à l’existence du vieillard, afin que la fratrie puisse, librement, procéder au partage de l’héritage paternel. Dès lors, poursuivent les sources, Mb. Dieng, sous la pression de ses frères et sœurs, serait devenu, pour le vieillard, l’élément à abattre.

Le jour du drame, l’enfant téméraire serait en train de se disputer avec l’une de ses cousines, quand son père, voulant, probablement, profiter de cette altercation, aurait voulu s’en prendre à son fils.

Dans la foulée, le jeune homme se sauve, alors qu’il est poursuivi par son père, qui tente de l’abattre, selon les informations des mêmes sources. Pour se défendre, Mb. Dieng se serait saisi d’un morceau de bois et aurait fracassé la tête de son géniteur, le blessant, grièvement.

Alertée, la police s’est dépêchée sur les lieux, pour tenter de tirer cette affaire au clair. Pour l’heure, il est difficile de donner des informations fiables, sur l’état de santé du père et du fils, tant les témoignages s’avèrent confus. Cependant, les enquêtes se poursuivent, pour connaître le fin mot de ce drame familial, qui aurait pu être évité, si la bonne compréhension avait prévalu sur les intérêts des uns et des autres.