En Algérie, plus de 50 ressortissants béninois demeurent dans l’attente de laissez-passer pour leur rapatriement volontaire, et ce, depuis plus de trois mois.
Après des migrants en instance de rapatriement de la Guinée Equatoriale, plusieurs migrants bloqués en Algérie appellent instamment les autorités béninoises ainsi que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à s’impliquer dans leur processus de retour, actuellement entravé par des formalités administratives.
En effet, environ 150 migrants, selon les chiffres rapportés par Africaho, se trouvent depuis plusieurs mois confrontés à une situation de statu quo. Inscrits au programme de retour volontaire de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ils demeurent en attente des laissez-passer indispensables à leur rapatriement, en raison de l’absence de passeports valides. La procédure, qui requiert une coordination entre les autorités béninoises et l’OIM, semble progresser lentement, d’après leurs observations.
“Nous sommes inscrits auprès de l’OIM depuis des mois, mais rien n’avance”, confie Bakari, l’un des migrants Béninois bloqués en Algérie, selon des propos rapportés par le média.
La situation devient alarmante, d’autant plus que, selon le collectif, les migrants sont confrontés à un risque de refoulement par les autorités algériennes à partir du 25 octobre. L’urgence de la situation est manifeste pour ces ressortissants, qui redoutent d’être expulsés dans des conditions inhumaines, après avoir passé des mois dans des hébergements précaires ou en état d’itinérance.