La Cour de justice de l’Union européenne (UE) a annulé les sanctions imposées par l’UE à la mère du chef du groupe paramilitaire russe Wagner, dans la première décision d’une série à venir concernant les mesures prises en réponse à la guerre en Ukraine. Cette décision a été prise malgré le rôle de son fils dans les actions compromettant l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
La mère d’Evguéni Prigojine, chef du groupe paramilitaire russe Wagner, avait été inscrite sur la liste des personnes sanctionnées par l’UE pour son soutien présumé à son fils et ses activités en Ukraine. Cependant, la Cour de justice de l’UE a jugé que le lien de parenté entre les deux personnes ne suffisait pas à justifier l’inscription de Violetta Prigojina sur les listes litigieuses.
Bien que le Tribunal reconnaisse que son fils ait été impliqué dans des actions qui ont compromis l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine, il estime que cela ne suffit pas à justifier les sanctions imposées à sa mère.
Cette décision de la Cour de justice de l’UE pourrait avoir des répercussions sur les sanctions imposées à d’autres personnes ayant des liens familiaux avec des individus sanctionnés. Elle intervient également dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’UE, en particulier depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et la guerre en Ukraine.
Le groupe Wagner, quant à lui, est accusé de participer à des conflits en Syrie, en Libye et en Afrique centrale aux côtés de forces pro-russes, ce qui a conduit à des accusations d’ingérence russe dans les conflits en cours dans ces pays.