Togo – Affaire Ferdinand Ayite et Joel Egah : Maître Raphaà«l Kpandé-Adzaré fait de croustillantes révélations
Dans un précédent article, paru le lundi 20 décembre 2021, Bénin Web Tv vous informait de la détention de deux journalistes, dans les locaux de la Brigade de recherche et d’investigation (BRI), à Lomé, au Togo. Aujourd’hui, il est question de vous faire part de croustillantes révélations, livrées par un défenseur des droits de l’homme togolais, dans cette troublante affaire.
Image d’illustration
Selon un communiqué de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), parvenu à notre rédaction, deux journalistes de la presse privée togolaise, en l’occurrence, Ferdinand Ayite du bihebdomadaire « L’Alternative » et Joel Egah de l’hebdomadaire « Fraternité », ont été arrêtés et détenus, vendredi 10 décembre 2021, à la Brigade de recherche et d’investigation (BRI), à Lomé, la capitale du Togo.
La cause, les deux patrons de presse sont épinglés pour « outrage à l’autorité, diffamation et diffusion de fausses informations », à l’encontre du ministre togolais de la Justice, Pius Agbetomey.
Dans la foulée, dans des propos, rapportés par nos confrères du site togoweb.org, le défenseur des droits de l’homme, Maître Raphaël Kpandé-Adzaré, revient au-devant de la scène et fait des révélations croustillantes, de quoi relancer le débat.
L’avocat et défenseur des droits humains, à en croire ce média, commence son allocution, en ces termes : « Je pense véritablement que ceci n’est qu’une fuite en avant pour justifier les règlements de comptes du Garde des Sceaux, ministre de la justice ».
L’intégralité de l’allocution Me Kpandé-Adzaré en 10 points
1. Quand bien même les journalistes auraient été associés en amont à la lecture de la Loi N°2020â€001du 07 janvier 2020 portant code de la presse et de la communication, ils ne sont pas ceux qui ont adopté et promulgué cette loi en dernier ressort : je pense à la Représentation nationale, à la Cour constitutionnelle et au Président de la République.
2. J’ose croire que l’intention réelle du législateur en 2004 était la dépénalisation du délit de presse ; c’est-à-dire qu’aucun journaliste ne soit emprisonné pour un délit commis dans l’exercice de ses fonctions. Ok !