Suisse – Inaugurations de stades: les meilleurs et les pires moments (2/2)
Par le biais d’un premier article, la rédaction vous a fait vivre quelques faits marquants de l’histoire des inaugurations de stades, notamment, en Suisse. À travers le présent, nous vous livrons la seconde partie de ces séquences palpitantes.
Image d’illustration
Servette, haro sur le baudet
16 mars 2003, date d’inauguration de la Praille. Servette avait à cœur d’y briller face à Young Boys. Les Genevois ont dû se contenter d’un match nul, 1-1. La feuille du match nous apprend que Servette a mené au score pendant 26 minutes, avant l’égalisation par ses adversaires.
Le stade n’était pas totalement rempli. «Suite à un penalty accordé aux Bernois, les Genevois découvrent le son coordonné de 30.000 personnes qui sifflent», écrit David Haeberli, journaliste du «Temps», envoyé sur place, selon des propos rapportés par lematin.ch. Sa vision des supporters est assez franche: «Si leur équipe n’a pas fait un bon match et reste dernière du classement, tous conviennent que l’enceinte est de toute beauté.»
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YB, un nouvel essai en valait la chandelle
Lot de consolation: si YB a su jouer les trouble-fêtes à Genève, l’équipe est tombée sur plus forte qu’elle pour ses premiers matches à domicile. Ses premiers matches, car il est difficile de trouver quel est le match qui marque la nouvelle ère. Il y a eu un match de 3e tour de la Coupe Intertoto, opposant Young Boys à Marseille, mi-juillet 2005. Les Français l’ont emporté mais, attention, ce n’était pas encore l’inauguration officielle.
L’agence de presse Associated Press parle de la date du 30 juillet comme celle à inscrire dans l’agenda. Le dimanche, il y avait d’ailleurs un tournoi entre YB, le VfB Stuttgart et l’Udinese Calcio. Là encore, YB n’a pas gagné devant ses 25.000 spectateurs mais termine honorablement deuxième.
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