Dimanche soir, de violents affrontements ont éclaté à Khartoum entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, plongeant plusieurs quartiers résidentiels dans le chaos.
La situation au Soudan s’est rapidement détériorée dimanche soir lorsque des affrontements violents ont éclaté entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide dans les quartiers « Al-Ashra » et « Al-Nuzha », situés à l’ouest de la base des « Forces blindées » de l’armée. Des témoins oculaires ont signalé que le bruit assourdissant de l’artillerie et des armes lourdes résonnait également dans les quartiers de « Jabra » et « Al-Sahafa », proches de la base des « Forces Blindées ».
Ces affrontements interviennent après l’échec des négociations entre les deux parties à Djeddah et le retour de la délégation de l’armée soudanaise dans le pays. Tandis que les « Forces de soutien rapide » ont déclaré que leur délégation restait dans la ville saoudienne, le ministère soudanais des affaires étrangères a souligné la nécessité de « surmonter certains obstacles » avant que la délégation de négociateurs de l’armée ne retourne à Djeddah pour reprendre les pourparlers indirects.
Le bilan humain est alarmant, avec plus de 3 000 personnes décédées, principalement des civils, et environ 3 millions de personnes déplacées et réfugiées à l’intérieur et à l’extérieur du pays, selon les Nations unies. Les conséquences humanitaires de cette spirale de violence sont dévastatrices, affectant gravement la vie des citoyens soudanais, en proie à l’insécurité et à la peur.
La situation au Soudan reste préoccupante, avec des affrontements persistants entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, malgré les tentatives infructueuses d’accords de cessez-le-feu. Les conséquences tragiques pour les civils et le déplacement massif de populations appellent à une action urgente de la part de la communauté internationale pour mettre fin à la violence et trouver une solution pacifique à cette crise humanitaire.