La ville historique d’Abomey a eu son Tôfa 2022 ce samedi 11 Décembre 2021. Cette consultation divinatoire s’est faite à Houéhoundji en présence de dada Kêfa, roi de Danxomê. Cette consultation révèle que l’année 2022 sera une année de paix et de tranquillité si la crainte de Dieu regagna le cÅ“ur du béninois.
L’année 2022 s’annonce avec de belles perspectives pour les béninois. C’est du moins ce qu’annoncent les prêtres du fâ lors d’une consultation à Abomey le samedi 11 Décembre 2021. Ce Tôfa qui fait suite à celui du 4 Décembre à Godomey dans la Commune d’Abomey-calavi et qui a connu la présence de grands prêtres du Fâ venus de toutes les régions du Bénin, ne s’est pas éloigné des perspectives heureuses annoncées pour le pays.
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Le signe révélé à l’issue de la consultation à Abomey est le « Kando Abla » suivi de « Toula gbogli » et de « houli djogbé ». Ces signes selon les interprétations des prêtres du fâ invitent les béninois à prendre tout au sérieux au cours de l’année 2022. Il est particulièrement recommandé aux autorités de faire preuve de plus de « sincérité vis à vis du peuple ».
« Il faut que tous ceux qui dirigent notre pays soient attentifs parce qu’il y a un coup qui se prépare car les enfants du pays sont mécontents et se préparent à le manifester« , précisent les prêtres du fâ dans leur interprétation.
Seul le pardon peut délivrer le pays …
Selon Dah Djissa Houétchénou Togbédji gbégnon Degan, la grande majorité des enfants du Bénin pleure et à défaut de le manifester pour faire savoir ce qu’ils endurent aux gouvernants, « ils se cachent dans leur maison pour pleurer parce qu’ils se sentent brisés », affirme le dignitaire dans son interprétation.
« Des complots se préparent contre certaines personnes et seul le pardon peut délivrer le pays du mal et du drame que réserve l’année 2022 » selon les interprétations.
Pour conjurer d’éventuels mauvais sorts, le fâ recommande des sacrifices. Par ailleurs, les ancêtres selon les signes du tofâ recommandent la crainte de Dieu. « Nous devons finir avec les pleures des populations car les larmes qui coulent ne sont pas bonnes pour la nation », a révélé dah Djissa dans son interprétation.