Résistance contre la rupture: « Je vous promets la victoire totale », Candide Azannaà¯
Le président du parti restaurer l’Espoir de Candide Azannaï continue sa campagne de critiques contre le pouvoir de la rupture. Face à ses militants le 18 Février dernier à Grand-Popo, le rapporteur de la résistance promet la victoire totale du peuple sur le régime en place qui serait déconnecté avec la base.
Image d’illustration
« Je ne suis pas un chef qui reste à l’état-major. Je suis un chef qui descend sur le terrain. Je ne suis pas un chef qui descend sur le terrain et qui cache sa famille. Je viens sur le terrain avec les membres de ma famille qui sont disponibles« , ainsi s’exprimait le 18 Février dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir, l’ancien ministre Candide Azannaï.
Sur le terrain depuis quelques temps en mission de sensibilisation de ses militants, Candide Azannaï croit toujours à la réussite de son combat, celui de mettre fin au régime en place qui à ses dires serait un régime dictatorial. Profitant de ses échanges avec sa base, l’ancien ministre a répondu à certains abonnés de sa page Facebook qui estiment qu’il invite les béninois à lutter « pour la restauration de la démocratie » alors que ses enfants et ses proches sont à l’abris d’éventuels représailles.
A croire Azannaï, il n’est pas de ces leaders qui restent à l’abris et envoie sa troupe au front. « Je ne suis pas un chef qui descend sur le terrain et qui cache sa famille. Je viens sur le terrain avec les membres de ma famille qui sont disponibles« , a martelé l’ancien ministre.
Sur l’utilité de son combat, l’ex collaborateur du président Patrice Talon se montre optimiste quant à l’issue heureux du combat qu’il mène. « Je vous promets la victoire total« , rassure-t-il. Et le croire, cette victoire n’est plus qu’une question de temps.
Pour Candide Azannaï, « le système Talon est un système d’appareil en haut mais déconnecté de la base. Le jour où on va désintégrer cet appareil au sommet, ça va s’écraser comme une tomate pourrie » a confié Azannaï à ses militants.
L’un des artisans du système en place, Candide Azannaï s’est vite désolidarisé de la gouvernance du président Patrice Talon. Ministre délégué près le président de la République chargé de la défense nationale, il a démission un peu plus d’un an après l’installation du régime en place dénonçant une forfaiture contre le peuple.