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Redéploiement de Barkhane et Takuba au Niger: opposition et société civile se désolidarisent

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Poussées à la sortie, au Mali, les forces françaises Barkhane et européennes Takuba, vont se redéployer au Niger, qui sera désormais, l’épicentre des opérations antiterroristes au Sahel. Ce redéploiement auquel le camp du président Mohamed Bazoum s’est empressé à donner son aval, ne fait pas l’unanimité au sein du peuple nigérien. La société civile et l’opposition expriment leur désaccord.

A l’issue d’une conférence de presse avec des chefs d’Etat africains, jeudi 17 février, le président Français Emmanuel Macron, a déclaré qu’après leur retrait du Mali, les forces Barkhane et Takuba seront redéployées au Niger. « Avec l’accord des autorités nigériennes, des éléments européens seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes, dans la région frontalière du Mali« , a annoncé Macron. Le président nigérien Mohamed Bazoum a confirmé l’information soulignant que « notre objectif est que notre frontière avec le Mali soit sécurisée ».

C’est donc clair, les forces Barkhane et Takuba vont être redéployées au Niger, sauf revirement de dernière minute, alors même qu’au sein de la classe politique et la société civile nigérienne, les voix s’élèvent contre toute arrivée de ses troupes étrangères.

un accord colonialiste

Le parti politique Union des forces populaires pour la démocratie et le progrès (UDFP-SAWABA) appelle « l’ensemble des forces politiques et sociales à une convergence de lutte pour faire barrage à ce projet de recolonisation à partir du Niger de l’espace ouest-africain ».

Parallèlement, le mouvement de la société civile « Tournons la page Niger » a déclaré avoir appris « avec sidération et stupéfaction la décision des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union européenne du jeudi 17 février 2022 annonçant le redéploiement des forces Takuba et Barkhane au Niger ». Il invite les autorités nigériennes « à se désolidariser sans condition de cet accord qui n’est pas voulu par le Niger et son peuple ».

Au Niger, les manifestations se sont multipliées ces dernières années contre les troupes étrangères notamment celles françaises. En novembre 2021, 4 organisations syndicales ont exigé le départ des forces françaises. Fin 2021, des manifestations contre un convoi de l’armée française a fait au moins deux morts et des blessés au Niger. Dire que la présence des troupes étrangères est indigeste au Niger, n’est qu’une vérité, mais accepter que d’autres, notamment françaises, viennent s’ajouter à la liste dans ce contexte, laisse à désirer.

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