Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Adjoumani dément toute pression onusienne sur les candidatures recalées
Le porte-parole principal du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani, a tenu à clarifier, mercredi 24 septembre 2025, les contours de la récente visite en Côte d’Ivoire de Leonardo Santos Simao, émissaire des Nations Unies. Selon lui, cette mission n’avait pas pour but d’imposer la candidature d’opposants recalés par le Conseil constitutionnel, à l’instar de Laurent Gbagbo (PPA-CI) ou de Cheick Tidjane Thiam (PDCI-RDA).
Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du RHDP
« La mission de M. Simao visait uniquement à insister sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle dans un climat apaisé et serein, compte tenu du rôle de la Côte d’Ivoire dans la stabilité régionale. À aucun moment, il n’a été question de négocier ou d’imposer une candidature », a assuré M. Adjoumani, lors des « Rendez-vous du RHDP », un cadre d’échanges avec la presse.
Le responsable a ajouté que les conclusions de la mission onusienne avaient été rendues publiques sans mention d’« aucune injonction ». Adjoumani s’est par ailleurs félicité pour la validation de la candidature du président sortant Alassane Ouattara, porte-étendard du RHDP, affirmant la volonté du parti de « gagner dès le premier tour avec un score large et écrasant ».
En revanche, il a dénoncé ce qu’il considère comme une « tentative de manipulation » de l’opinion par l’opposition, qui dénonce des enlèvements et disparitions de militants. « Le PPA-CI est en réalité prisonnier de ses propres démons. Toutes les interpellations reposent sur des raisons évidentes », a-t-il martelé.
Assurant que « toutes les dispositions ont été prises pour des élections apaisées et sécurisées », le porte-parole a mis en garde ceux qui nourriraient « des agendas cachés », avant d’appeler la jeunesse ivoirienne à « s’inscrire dans une logique de paix », estimant que « leur avenir n’est pas dans la bagarre ».
Notons que le premier tour de l’élection présidentielle est prévu le 25 octobre 2025. Cinq candidats ont été retenus par le Conseil constitutionnel, dont Alassane Ouattara pour le RHDP.