Des scientifiques chinois ont annoncé avoir mis au point un appareil capable de “lire dans l’esprit d’un homme” et de détecter quand il regarde du po.r.no. L’appareil a d’ores et déjà été testé sur une quinzaine d’étudiants, selon le South China Morning Post.
Le gouvernement chinois pourrait bientôt se doter d’un nouvel outil devant renforcer sa campagne de la répression du po.r.no. Des chercheurs Chinois ont déjà mené une initiative prometteuse qui pourrait bien servir au régulateur chinois de faire appliquer la loi contre ceux qui s’adonnent aux contenus obscènes dans le pays.
Selon South China Morning Post, les chercheurs ont créé un prototype de casque qui serait capable de détecter les ondes cérébrales déclenchées par l’exposition à des contenus obscènes. L’appareil est donc capable de “lire dans l’esprit d’un homme” et de détecter quand il regarde du po.r.no.
Des tests réalisés
Au total, le casque a été testé sur 15 étudiants universitaires de sexe masculin assis devant un écran d’ordinateur tout en le portant sur la tête. Chaque fois qu’une image explicite était affichée, l’appareil déclenchait une alarme censée être déclenchée par les ondes cérébrales détectées.
Les chercheurs ont testé le casque de «police du po.r.no» en juxtaposant des images explicites avec celles qui ne déclencheraient pas la même réaction cérébrale. L’appareil serait alors en mesure de traiter un flux de photos et de signaler tout élément suspect.
A noter que l’appareil, qui, selon les chercheurs, est précis à 80%, serait capable de filtrer d’autres signaux qui pourraient déclencher des ondes cérébrales lorsque les gens émettent des émotions sans rapport avec l’exposition à la po.nographi&.
La po.nographi& illégale en Chine
La Chine ne tolère pas la po.nographi&. Le pays mène une guerre farouche contre les contenus obscènes depuis plusieurs années et dépense de forte somme dans des initiatives devant permettre de renforcer cette lutte.
En 2018, il a été rapporté que les autorités chinoises offraient à leurs citoyens des récompenses de 86 000 dollars pour avoir dénoncé leurs concitoyens soupçonnés de regarder du matériel po.nographiqu&.