Les États-Unis ont lancé mercredi, un ultimatum à la Turquie et à la Hongrie, deux membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), pour qu’ils acceptent l’adhésion de la Suède d’ici le mois de juillet 2023. Une décision qui pourrait avoir des conséquences majeures sur l’équilibre géopolitique de la région.
En visite officielle en Suède, le ministre américain de la Défense a appelé la Turquie et la Hongrie à ratifier la candidature suédoise à l’OTAN avant le prochain sommet de l’alliance, début juillet 2023. Cette initiative intervient dans un contexte de tensions croissantes entre l’OTAN et la Russie.
La demande américaine intervient aussi après plusieurs années de tractations diplomatiques et de tensions au sein de l’Alliance atlantique. Les États-Unis considèrent que l’adhésion de la Suède est essentielle pour renforcer la sécurité en Europe, notamment face à la menace russe.
Cependant, la Turquie et la Hongrie ont longtemps bloqué cette adhésion, invoquant des divergences politiques et des tensions avec la Suède. Les États-Unis ont donc décidé de faire pression sur ces deux pays en leur accordant un ultimatum ferme pour qu’ils changent de position d’ici juillet 2023.
Si la Turquie et la Hongrie ne cèdent pas aux exigences américaines, cela pourrait entraîner une crise majeure au sein de l’Otan et affaiblir considérablement la position des États-Unis dans l’Alliance. La Suède, quant à elle, espère pouvoir intégrer l’Otan pour renforcer sa sécurité face aux menaces extérieures. L’enjeu est donc de taille pour toutes les parties impliquées, et l’issue de cette situation reste incertaine.
Le ministre américain de la Défense, en visite en Suède ce mercredi 19 avril, a appelé la Turquie et la Hongrie à soutenir l’entrée de la Suède à l’OTAN et a souligné l’importance de la participation de la Suède à l’OTAN pour renforcer la sécurité en Europe et contrer les menaces régionales et mondiales. Il a également rappelé que la Suède avait déjà contribué aux opérations de l’OTAN, notamment en Afghanistan.