TB Joshua, le célèbre pasteur nigérian, est passé de vie à trépas, il y a plus de trois mois. Aujourd’hui, l’Eglise qu’a fondée le prédicateur peine à réunir ses plusieurs millions de fidèles, éparpillés un peu partout dans le monde. Evelyn, sa veuve, qui vient de lui succéder, saura-t-elle colmater les brèches ?
Plus de trois mois après la mort du très populaire pasteur nigérian, TB Yoshua, son épouse, Evelyn, vient d’accaparer le fauteuil laissé par son défunt mari, au grand dam de ses pourfendeurs. Décédé le 5 juin dernier 2021, l’évangéliste n’a visiblement pas eu le temps de préparer sa succession, fauché par une mort, dont l’origine demeure inconnue.
Dès lors, des querelles intestines et une guerre des clans minent la communauté de la Synagogue, l’Église de toutes les nations (SCOAN) que l’évangéliste a fondée vers la fin des années 1980. Les plus proches collaborateurs de TB Joshua estiment que la succession de leur défunt mentor leur revient de droit. Niet, leur retorque Evelyn, l’épouse de TB Joshua.
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Evelyn succède à TB Joshua à la tête de la SCOAN
Les voix discordantes estiment que la veuve du pasteur n’a pas les coudées franches pour prendre la place de son feu époux, parce que, selon eux, cette dernière n’était pas impliquée dans les activités de la communauté, donc n’est pas un pion de poids pour la SCOAN.
Mais, au grand dam de ses détracteurs, des voix se sont élevées pour demander qu’Evelyn soit nommée au Conseil d’administration de l’Eglise. Cette proposition s’est vu validée par les autorités judiciaires du pays, ce qui a eu pour conséquence, la nomination de la veuve de TB Joshua, en tant que premier responsable de la Synagogue, l’Église de toutes les nations (SCOAN).
Comme on pouvait s’y attendre, la promotion de la veuve de TB Joshua, comme cheffe de l’Eglise, est fortement contestée au sein même de la congrégation, les dirigeants de premier de l’Eglise pensant qu’Evelyn n’est pas à la place qu’il faut.
Les détracteurs de la désormais nouvelle responsable de la SCOAN lui reprochent de s’être autoproclamée numéro 1 de l’Eglise, un situation qui n’est pas pour amener la cohésion au sein de la communauté, plus de trois mois après le décès de son fondateur.