L’opposition au régime de la rupture fait de la modification du code électoral un enjeu majeure. Mais pourra t-elle atteindre ses objectifs ? Pas évident; selon le président du parti Moele-Bénin qui indique la seule option pour l’opposition de parvenir à réviser ce code.
Pour parvenir à réviser le nouveau code électoral, l’opposition au régime du président Patrice Talon doit s’y soumettre et se battre pour avoir la majorité au parlement lors des élections générales de 2026. C’est la seule possibilité qui s’offre à cette opposition selon Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin.
Reçu ce weekend sur Bip Radio, l’ancien syndicaliste soutient que le code électoral actuel n’est pas discriminatoire. Il reconnait que le code est corsé mais corsé pour tout le monde, donc non discriminatoire.
« Ce que les gens ne savent pas, c’est qu’il y a rapport de force en politique. Et de façon générale la démocratie est basée essentiellement sur le rapport de force. Aujourd’hui le code est là, il y a des gens qui sont d’accord, il y a des gens qui ne sont pas d’accord. Tant que ceux qui sont d’accord seront majoritaire, le code sera appliqué« , a martelé l’acteur politique.
Pour lui, ceux qui ne sont pas d’accord avec ce code, n’ont le choix que de s’y confronter, obtenir une majorité et avoir un jour la possibilité de le modifier.
Pour lui, une fois que le code est adopté, il ne peut être qu’utilisé. Le parti Moele-Bénin étant républicain, il prend acte du code même si au départ il a souhaité des amendements. Mais puisque le code été voté selon la procédure réglementaire et n’est pas discriminatoire, alors tout le monde est tenu de s’y conformer, soutient-il.