Législatives 2023 au Bénin: « le seul souhait du gouvernement », c’est d’avoir des élections inclusives
Ce vendredi 18 mars 2022, le Porte-parole du gouvernement a répondu aux questions des internautes lors d’une nouvelle séance Ask Gouv. Dans son intervention, Wilfried Léandre Houngbédji a abordé les élections législatives prévues pour le 08 janvier 2023. Selon ses dires, le gouvernement s’active pour avoir des élections inclusives.
Image d’illustration
Le gouvernement de Patrice Talon ne veut plus essuyer de nouvelles critiques pour des élections législatives exclusives. Accusé d’avoir sorti de force les partis de l’opposition des échéances électorales d’avril 2019, le régime va faire de son mieux pour redorer l’image de la démocratie béninoise.
Le gouvernement n’a qu’un seul souhait, c’est que ces législatives du 08 janvier 2023 voient la participation de tous les partis politiques qui remplissent les conditions afin que ce soit une belle fête de la démocratie, et que certaines critiques qui ont pu être adressées à tort à notre pays ou de façon exagérée n’aient plus leur raison d’être au lendemain du 08 janvier 2023.
Wilfried Léandre Houngbédji
Selon le Secrétaire général adjoint du gouvernement, tout se met déjà en place pour que l’objectif soit atteint. Il en veut pour preuve la dernière rencontre tenue entre les partis politiques, l’ANIP et la Céna dans le cadre de l’élaboration de la liste électorale. Pour lui, la forte participation de tous les partis « augure de ce que les élections seront inclusives, tant que chaque sensibilité voudra y participer ».
La balle renvoyée dans le camp des partis politiques
Le gouvernement veut des élections inclusives, mais tout dépendra des partis actifs sur la scène politique. « Dans tous les cas, le gouvernement jouera sa partition en mettant en place dans les délais ce qu’il faut. Après, il appartiendra à chaque parti de s’engager ou non dans la compétition en fonction des projections et appréciations qu’il fait de ses moyens ou de sa cote de popularité sur le terrain », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
C’est donc désormais clair, les partis politiques de toutes les sensibilités devront se mettre au pas pour être de la partie, même si le gouvernement souhaite ardemment les avoir tous dans la compétition. Il faudra donc que chaque formation politique affronte les différents obstacles contenus dans les lois électorales pour être retenue sur la liste définitive des compétiteurs.
L’opposition redoute le scénario d’avril 2019
Malgré les assurances du gouvernement, l’opposition reste sur ses gardes. Les événements d’avril 2019 sont encore dans les mémoires, surtout qu’en son temps, il y a avait eu les mêmes assurances.