Live logo
Live logo
spot_img
AccueilNews - InfosSociétéLégalisation de l'avortement au Bénin: Benjamin Hounkpatin expose le bien-fondé de la loi

Légalisation de l’avortement au Bénin: Benjamin Hounkpatin expose le bien-fondé de la loi

- Publicité-

A l’unanimité des députés présents, la loi portant modification de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction a été adoptée par les députés de la huitième législature. Après le vote, le ministre de la santé qui a participé aux travaux a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a exposé le bien-fondé de la loi adoptée par les parlementaires.

L’appel du clergé catholique n’aurait rien changé à la position des députés de la huitième législature qui ont adopté au petit matin de ce jeudi 21 Octobre 2021 la loi portant légalisation de l’avortement en République du Bénin. Au cours d’un point de presse qu’il a tenu après le vote de la loi portant modification de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a justifié pourquoi il était important de procéder à cette modification.

A lire aussi: Bénin: depuis la prison , le « général » Faléti saisit les juges de la cour constitutionnelle

Selon le ministre Benjamin Hounkpatin, la loi qui vient d’être adoptée par les députés vise à assainir le secteur de la santé à travers la promotion des soins de qualité. C’est pourquoi le gouvernement a pris ses responsabilités en soumettant aux députés le projet de loi portant modifiation de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction qui autorisait l’avortement seulement lorsque la grossesse met la vie et la santé de la femme enceinte en danger, lorsque la grossesse est le fruit d’un viol ou de l’inceste ou encore lorsque l’enfant à naître présente une affection grave.

Contrairement à une frange de la population qui dénonce cette option du gouvernement et des députés, le ministre de la santé affirme qu’il reste convaincu de ce que l’ensemble du personnel médical qui au quotidien est confronté à la prise en charge des cas de complications suite à un avortement clandestin va bien accueilli l’acte posé par les députés.

« Mieux aujourd’hui, avec le vote de la nouvelle loi qui participe de la préservation de la santé et de la vie de nos jeunes filles, de nos sÅ“urs, de nos épouses et de nos mères, le recours à l’avortement peut se faire à la demande de la gestante dans des conditions bien précises », a indiqué l’autorité ministérielle.

- Publicité-

La mise en place de cet arsenal juridique innovant, dira le ministre, vient donc soulager les peines de nombreuses femmes qui face à la détresse d’une grossesse non désirée se trouve obliger de mettre leur vie en jeu par des pratiques d’interruption de grossesse dans des conditions non sécurisées.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Bénin

Bénin: un incendie au marché Sainte Rita fait d’importants dégâts matériels

Bénin

Bénin: l’avis de Théodore Holo sur la polémique d’une nouvelle république

Monde

États-Unis : la justice suspend l’ultimatum de démission imposée par l’administration Trump

Monde

Liban: l’aviation israélienne bombarde le sud du pays

Bénin

Ministère de la Santé – Projet «Combler les écarts»: la liste des jeunes sélectionnés pour la 2e promotion publiée

Tchad

Le Tchad présente son nouveau gouvernement sous la direction d’Alla Maye Halina

Afrique du Sud

Afrique du Sud : Ramaphosa défend la souveraineté nationale face aux attaques de Trump

Donald Trump impose des sanctions contre la CPI pour sa procédure visant Israël

Burkina Faso

CEDEAO-AES : fin de contrat pour 135 fonctionnaires maliens, nigériens et burkinabè

Togo

Reconnaissance: Faure accorde à Nicéphore Soglo la plus haute distinction du Togo