Après la Finlande, la Pologne et la France, le Royaume-Uni a annoncé vouloir fournir de nouveaux équipements militaires à l’Ukraine. Selon le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, le Royaume-Uni va fournir des Challenger 2 à l’Ukraine.
Le Royaume-Uni entend prêter une main forte à l’Ukraine qui fait face à la puissance de l’armée russe. Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a déclaré, samedi dans un communiqué, qu’il s’était engagé à fournir des chars d’assaut Challenger 2.
Le Royaume-Uni va donc livrer « dans les prochaines semaines » 14 chars lourds à l’Ukraine. L’annonce a fait réagir la diplomatie russe qui a estimé que cet envoi d’armes n’allait « en rien accélérer la fin des hostilités militaires, mais seulement les intensifier, en provoquant de nouvelles victimes ».
Samedi, Volodymyr Zelensky a déclaré que la « terreur » russe ne pourrait être stoppée que par les armes. Dans son point quotidien, le président ukrainien a fustigé les attaques russes, faisant valoir que le seul moyen d’y mettre fin était de combattre « sur le champ de bataille ». « Que faut-il pour cela ? Les armes qui sont dans les entrepôts de nos partenaires et que nos guerriers attendent », a-t-il lancé dans un appel formulé à l’attention d’alliés occidentaux de l’Ukraine.
« Aucun signe d’une fin des combats »
Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) s’est réuni pour discuter de la situation en Ukraine vendredi. « L’Ukraine, la Russie, le monde ne peuvent se permettre que cette guerre continue », a insisté la secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les affaires politiques, Rosemary DiCarlo. Mais « c’est la logique militaire qui domine, avec très peu d’espace de dialogue pour le moment, si tant est qu’il y en ait le moindre », a-t-elle ajouté, ne voyant « aucun signe d’une fin des combats ».
L’OTAN a annoncé, vendredi, le déploiement d’avions de surveillance Awacs en Roumanie à partir de mardi, pour soutenir sa présence renforcée dans la région et « surveiller l’activité militaire russe ».