« Le bureau est bel et bien monocolore », Candide Azanna௠sur la 9è législature
Le bureau de l’assemblée nationale neuvième législature est monocolore. C’est la démonstration faite samedi 18 Février par l’ancien ministre Candide Azannaï à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo où il a réuni plusieurs militants du parti Restaurer l’Espoir du département du Mono.
Image d’illustration
Le président du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï a poursuivi ce weekend sa tournée d’explication à la base du parti. Face aux militants du département du Mono, l’ancien ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale a évoqué plusieurs sujets d’actualité notamment l’installation des députés issus des législatives du dimanche 8 Janvier 2023.
En se prononçant sur le bureau du parlement installé le 12 février dernier, l’ancien ministre affirme que le bureau est monocolore malgré la présence d’un député du parti « Les Démocrates » élu au poste de deuxième vice-président de l’assemblée nationale.
A croire Candide Azannaï, le poste de deuxième vice-président de l’assemblée nationale est le poste le plus inutile du bureau. « Si le deuxième vice-président vient ou ne vient pas, la séance peut tenir. Pour qu’il ait l’occasion de présider, il faut que le président soit absent et que le premier vice-président soit absent« , précise le rapporteur de la résistance.
Le bureau est bel et bien monocolore …
En conclusion à sa démonstration sur la configuration du bureau de l’assemblée nationale, Candide Azannaï conclut que le bureau contrairement à ce que beaucoup pensent, reste un bureau monocolore. « Le bureau actuel de l’assemblée nationale reste bel et bien monocolore. Seuls nous les sachants peuvent dire ce qui se passe« , a indiqué l’ancien ministre.
Pour le président du parti Restaurer l’Espoir, le président à lui seul représente déjà le bureau de l’assemblée national. Il peut être assisté dans la fonction mais seulement par le premier vice-président. Les secrétaires du bureau, précise l’ancien ministre sont à un poste stratégique parce que sans eux, il ne peut pas avoir de séance parlementaire. Les questeurs quant à eux, indique-t-il, s’occupent de la gestion de l’argent et du matériel de l’assemblée nationale et sont donc aussi à des postes stratégiques. Ce qui n’est forcément pas le cas du poste de deuxième vice-président
« Le jour où Léon Basile Ahossi va présider une séance de l’assemblée nationale, sachez que c’est le jour de la distraction« , a indiqué Candide Azannaï. Pour lui, le poste de deuxième vice-président est un poste qui est en veilleuse, fait-il savoir.