Le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires canadien à Moscou pour protester contre les déclarations de la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, appelant à un changement de régime en Russie. La Russie a exprimé son mécontentement, affirmant que ces propos allaient à l’encontre des obligations diplomatiques du Canada et des normes du droit international.
La tension diplomatique entre la Russie et le Canada est montée d’un cran alors que Moscou a convoqué le chargé d’affaires canadien, Brian Ebel, pour protester contre les récentes déclarations de la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly.
Lors d’une conférence de presse, la ministre a appelé à un changement de régime en Russie et affirmé que l’intervention occidentale en Ukraine visait à atteindre cet objectif à long terme. Ces propos ont provoqué une réaction vive de la Russie, qui a déclaré que le Canada violait ses obligations diplomatiques en vertu de la Convention de Vienne de 1961 et des normes internationales.
La Russie a exprimé sa désapprobation et déclaré qu’elle se réservait le droit de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces déclarations. Le ministère russe des Affaires étrangères a souligné que les propos de Mélanie Joly allaient à l’encontre des normes diplomatiques et des normes internationales. Cette tension diplomatique intervient alors que les relations entre la Russie et l’Occident sont tendues depuis plusieurs années.
Cette escalade de tension entre la Russie et le Canada souligne l’importance de la diplomatie pour maintenir des relations internationales stables. Les déclarations de Mélanie Joly ont suscité l’indignation de la Russie, qui considère que le Canada a violé les normes diplomatiques.