« Je me préparais à me pendre », Minou Chrys-tayl dénonce son « licenciement abusif » de l’INF
Après des mois d’absence, Minou Chrys-tayl , désormais ex chargée de communication de l’Institut Nationale de la Femme a dénoncé avoir été victime d’une grosse injustice de la part de l’institution féminine pour laquelle elle travaille.
Minou Chryst – Tayl, ancienne chargée de communication à l’institut National de la Femme du Bénin @ FB
Dans la soirée du samedi 2 novembre 2024, l’activiste féministe, Minou Chrys-tayl a fait son retour sur les réseaux sociaux avec de troublantes révélations. Dans un live Facebook de près de deux heures, la militante des droits de la femme est revenue sur les conditions de son licenciement de l’INF et ses répercutions sur sa santé physique et morale.
« Ce qui se passe, c’est un scandale, c’est très grave, et rien que d’y penser, ça me faire tellement mal parce que j’ai bataillé 5 ans pour ne pas me tuer. On m’humilie pourquoi? Qu’est ce que j’ai fait ? J’ai juste rêvé grand, je suis populaire, je fais bien mon travail », a-t-elle déclaré en larmes.
Elle a accusé les responsables de l’INF de lui avoir pris son emploi sans aucune raison. « J’ai été licenciée abusivement, sans avoir de blâme, je me suis levée un matin, j’étais en convalescence et j’ai reçu le message (…) et elle me tend une lettre (lettre de licenciement NDLR). J’ai reçu ça comme un putain de coup de poignard », a-t-elle expliqué.
Une tentative de suicide déjouée
La célèbre militante des droits de la femme, Minou Chrys-tayl a avoué avoir pensé au suicide dans son moment de tourmente.
« Je suis restée un mois enfermée, un mois où je n’ai presque pas mangé, et où les messages que je recevais, c’était , il faut laisser à Dieu, il ne faut pas parler. Pendant deux semaines, j’ai pleuré tous les jours et après j’ai fait comme si tout allait bien. Et le deuxième mois le suicide est revenu, je n’ai même pas reçu un soutien psychologique parce que le choc était violent. J’ai eu une attaque, j’ai eu très mal au coeur, je suis tombée malade et il y a cette colère qui me monte tout le temps », peut-on entendre dans son direct.
Pendant ces moments dépressives, dame Minou Chrys-tayl a décidé de se donner la mort pour mettre fin à ses souffrances. « Alors j’avais décidé de faire quelque chose, j’avais décidé de me pendre … Je demande pardon à maman si elle me suit, j’ai décidé d’acheter une corde, de laisser la vérité et de me pendre, je ne sais pas si vous imaginez le degré de douleur qu’on peut avoir pour décider de se pendre. Parce que je ne comprends pas le degré de haine. J’ai été traitée comme une criminelle« , a-t-elle déploré tout en précisant avoir renoncé aux indemnités qui lui sont dues après son licenciement.
