Dans un communiqué narratif du film de l’arrestation et de la libération de son président, Alassane Bala Sakandé, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a déclaré qu’il ne savait pas « qu’organiser une conférence de presse tomberait sous le coup des activités dites débordantes ».
L’ex-parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a enfin réagi par rapport aux évènements du dimanche, marqués par l’arrestation de son président par les éléments de la gendarmerie nationale.
Le parti a expliqué les faits reprochés à son président à savoir l’organisation d’une conférence de presse « qui constituerait un activisme politique débordant du parti » et d’avoir tenu des propos relatifs « au caractère républicain de l’armée ». Le MPP indique aussi qu’Alassane Bala Sakandé est accusé d’être responsable « des écriteaux en ville exigeant la libération » de l’ex Président du Faso Roch Kaboré.
Dans le communiqué, le MPP dit ne pas avoir connaissance « qu’organiser une conférence de presse tomberait sous le coup des activités dites débordantes » et demande aux « autorités de bien vouloir définir le contenu de ce que renferme cette notion par un dispositif législatif approprié afin de situer tout le monde sur la question ».
Réaction de Alassane Bala SakandeÌ après sa libération
Arrêté dimanche matin et libéré dans la nuit après son audition, l’ancien président de l’assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala SakandeÌ, a réagi ce lundi, via son compte Twitter. Il croit savoir que la conférence de presse qu’il a présidée jeudi 24 mars est la raison de son interpellation.
« ConvoqueÌ par la gendarmerie pour affaire me concernant, je me suis rendu au camp Paspanga pour y reÌpondre ce 27 mars vers 11h accompagneÌ par mon avocate », a eÌcrit, lundi, sur son compte Twitter Alassane Bala SakandeÌ, ajoutant que « la confeÌrence de presse organiseÌe par notre parti le 24 mars pour demander la libeÌration de Roch KaboreÌ serait la cause ».