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Interdiction de meeting: Les Démocrates brandissent des poursuites judiciaires

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Renaud Agbodjo, avocat et membre du parti d’opposition Les Démocrates, s’est exprimé dans une vidéo pour dénoncer ce qu’il considère comme des entraves répétées aux activités de son parti. Il pointe du doigt les interdictions de rassemblements imposées par les autorités locales, qu’il qualifie d’atteintes aux libertés fondamentales et d’inégalité de traitement entre l’opposition et les partis de la mouvance présidentielle.

Selon lui, plusieurs réunions des Démocrates ont été interdites malgré l’obtention préalable d’autorisations communales. Il cite notamment un cas où, bien que le deuxième adjoint au maire ait donné son accord, le préfet du département concerné a ordonné l’intervention de la police pour empêcher la tenue de la réunion, sans qu’aucun acte officiel ne vienne justifier cette décision. Il estime que ces interdictions violent les articles 25, 26 et 35 de la Constitution, qui garantissent la liberté de réunion et l’égalité des citoyens devant la loi.

Selon La Nouvelle Tribune, l’avocat a dressé une liste des incidents similaires survenus dans plusieurs localités du pays. À Dogbo, un agent de la mairie a été révoqué le 14 janvier 2024 après avoir autorisé une manifestation du parti. À N’Dali, une réunion prévue le 1er décembre 2024 a été interdite sous prétexte de risques pour l’ordre public. À Ouaké, le 6 février 2025, le maire a décidé d’interdire définitivement l’accès aux lieux publics au député et vice-président du parti, Nourénou Atchadé.

Pendant ce temps, souligne Renaud Agbodjo, les partis du pouvoir, notamment le Bloc Républicain et l’Union Progressiste Le Renouveau, ne sont soumis à aucune restriction similaire. Cette différence de traitement, selon lui, constitue une violation du principe d’égalité inscrit dans la Constitution.

Face à ces interdictions, Les Démocrates ont décidé d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces décisions, s’appuyant sur les articles 268, 371 et 372 du Code pénal, qui sanctionnent les abus d’autorité et les restrictions des droits civiques. Il dénonce également l’argument de trouble à l’ordre public, souvent invoqué pour justifier ces interdictions, comme un prétexte visant à empêcher l’opposition de s’exprimer librement.

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