Les dirigeants européens, réunis en sommet ce jeudi, ont exprimé leur préoccupation quant aux risques potentiels liés à un Vladimir Poutine affaibli après la récente rébellion du groupe militaire privé Wagner en Ukraine.
Lors du sommet des dirigeants européens qui s’est tenu ce jeudi, une préoccupation commune a émergé quant à l’évolution de la situation en Ukraine et à l’impact potentiel de la rébellion du groupe militaire privé Wagner. La déclaration du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a souligné l’inquiétude quant aux conséquences d’un Vladimir Poutine affaibli sur la stabilité régionale.
Selon Borrell, la récente rébellion de Wagner a conduit à une série d’arrestations de généraux en Russie, tandis que Poutine cherche à identifier les instigateurs de cette tentative de rébellion armée. Ce nettoyage interne en cours, bien qu’il vise à maintenir le contrôle du président russe, pourrait également engendrer des conséquences imprévisibles pour la région. En effet, un Poutine affaibli, confronté à une dissidence au sein de son propre appareil militaire, pourrait prendre des décisions plus risquées et impulsives, accroissant ainsi le niveau d’instabilité dans le pays.
La situation en Ukraine est déjà préoccupante, avec des tensions persistantes entre les forces ukrainiennes et les séparatistes soutenus par la Russie dans les régions de l’est. Une escalade des hostilités pourrait non seulement aggraver les souffrances des populations civiles, mais aussi déstabiliser davantage la région, créant ainsi des conséquences désastreuses pour la sécurité européenne.
Les dirigeants européens ont donc souligné la nécessité de maintenir une pression diplomatique constante sur la Russie et de soutenir l’Ukraine dans ses efforts pour parvenir à une résolution pacifique du conflit. Ils ont réaffirmé leur soutien à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et ont appelé à un dialogue constructif avec la Russie, tout en insistant sur le respect des normes internationales.