Le président russe Vladimir Poutine a laissé entendre ce mercredi que la Russie n’utiliserait pas l’arme nucléaire en premier, mais uniquement « en réponse » à une éventuelle frappe ennemie de ce type sur son territoire.
Le président russe Vladimir Poutine s’est exprimé devant son Conseil des droits de l’homme ce mercredi. Dans son discours, le patron du Kremlin a déclaré que « l’opération spéciale en Ukraine est un long processus ».
Dans sa suite, Poutine est revenu sur l’utilisation d’armes nucléaire. « Nous considérions les armes de destruction massive, l’arme nucléaire, comme un moyen de défense. (Y recourir) est construit autour de ce qu’on appelle la ‘frappe en représailles’: si on nous frappe, on frappe en réponse », a-t-il déclaré, ajoutant que « la menace d’une guerre nucléaire grandit ».
“We are not crazy, we know what nuclear weapons are," Putin told his Human Rights Council on Wednesday. "We are not going to brandish them like a razor … but of course, we’re aware of the fact that we have them.†https://t.co/d7pnL7NVVd
— The Moscow Times (@MoscowTimes) December 7, 2022
L’arme nucléaire, un moyen de Défense
Pour beaucoup, l’arme nucléaire est une arme de dissuasion, mais le président russe ne cesse de clamer haut et fort sa position qui considère cette arme comme un moyen de défense.
La semaine dernière, alors que le Pape François n’a cessé d’exprimer ses inquiétudes sur la poursuite de la guerre ukrainienne et le risque grandissante de recourir à l’arme nucléaire, le patron du Kremlin a réitéré sa ferme volonté à aller jusqu’au bout de ses intentions en Ukraine. Lançant son offensive le jeudi 24 février dernier, Poutine a expliqué que son opération vise à démilitariser et dénazifier l’Ukraine.