La Russie est revenue mercredi, sur les livraisons d’armes annoncées à l’endroit de l’Ukraine et a particulièrement fait une mise en garde à l’Israël qui envisage de fournir d’armes à l’Ukraine.
La diplomatie russe a mis en garde mercredi Israël contre toutes livraisons d’armes à l’Ukraine. « S’agissant des livraisons d’armes (à l’Ukraine), on ne classe pas les pays selon la géographie. Nous disons que tous les pays qui livrent des armes doivent comprendre que nous considèrerons (ces armes) comme des cibles légitimes pour les forces armées russes », a prévenu la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Plus tôt, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé le mercredi 1er février que son pays envisageait une aide militaire pour l’Ukraine. « Eh bien, je suis certainement en train d’examiner la question », a déclaré M. Nétanyahou lors d’une interview à la chaîne américaine CNN, qui lui demandait si Israël comptait offrir de l’aide à l’Ukraine, comme son système de défense aérienne Dôme de fer. M. Nétanyahou s’est abstenu jusqu’à présent de prendre fermement parti pour l’Ukraine, soucieux de ménager la Russie, qui contrôle l’espace aérien de la Syrie voisine d’Israël et ferme habituellement les yeux sur les opérations de l’Etat hébreu contre l’Iran.
« Les Etats-Unis viennent de prendre une énorme partie des munitions d’Israël pour les transmettre à l’Ukraine. Israël agit aussi, franchement, par des moyens que je ne détaillerai pas ici, contre les productions d’armes de l’Iran qui sont utilisées contre l’Ukraine », a déclaré le premier ministre.
Toujours dans la journée du mercredi, la Russie a dénoncé les propos « absurdes » du président Français Emmanuel Macron sur la livraison des chars. Moscou s’est étonné que Macron puisse penser que les livraisons d’armes à l’Ukraine ne constituent pas une escalade.
Mardi, la Chine a demandé aux Etats-Unis de mettre fin aux livraisons d’armes à l’Ukraine. Il y a quelques jours, la Russie a dénoncé les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine, estimant que cela ne fera qu’intensifier la guerre.