Le Ministre des Infrastructures et des Transports a fait le point de la gestion par délégation du Port automne de Cotonou (Pac). Sur l’émission spéciale « Le gouvernement en action », Hervé Hêhomey a fait savoir que les objectifs visés par le gouvernement dans cette action sont atteints.
Le gouvernement est satisfait du bilan de la gestion par délégation du Port autonome de Cotonou. C’est ce qu’il convient de retenir des propos du ministre Hervé Hêhomey qui pense que les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Le ministre fonde ses affirmation sur le rapport d’audit réalisé par un cabinet international. « Nous avons pu conclure, sur la base de ce rapport, que les objectifs fixés à travers le mandat de gestion sont globalement atteints », a-t-il dit.
Ces résultats positifs, selon Hervé Hêhomey, s’observent « aussi bien au plan de la gouvernance, au plan des opérations, au plan des finances, au plan des systèmes d’information qu’au plan de la gestion des ressources humaines ».
Au plan de la gouvernance, nous avons aujourd’hui un plan directeur du Port, un code d’éthique. Nous avons une nouvelle réorganisation et avons ce que nous appelons le Comité des Concessions. Le Directeur du Port ne peut pas se lever, aujourd’hui, et faire des concessions. C’est un comité qui étudie. Il y a désormais une procédure qui est mise en place.
Hervé Hêhomey
Au plan des opérations et des finances…
Au plan des opérations, le ministre évoque le renouvellement de l’équipement naval. « Nous avons acquis deux grands remorqueurs de grande puissance. Nous avons également refait la vigie, la tour de contrôle », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les finances, Hervé Hêhomey parle du travail d’assainissement qui a permis la certification des états financiers du Port. « Ceci nous a donné une grande crédibilité et le Port Autonome de Cotonou est capable aujourd’hui d’aller sur le marché financier. Le Port est désormais crédible », a martelé le ministre.
Les Béninois vont reprendre la main…
Depuis le lundi 08 Janvier 2018, la gestion du Port autonome de Cotonou a été confiée au port d’Anvers par un contrat de gestion. Mais au bout d’un moment, les Béninois devront reprendre les commandes de ce patrimoine national. « Il faut qu’au terme d’une période donnée, les Béninois puissent reprendre la main. C’est ce transfert de compétences qui fait aujourd’hui l’objet de notre préoccupation » a confié le ministre.