«Game of Thrones»Â à la béninoise

«Game of thrones»Â à la béninoise PH: Midjourney
Les principaux « OB 2026 », acronyme de soutien à la candidature de l’ami intime du chef de l’Etat dont les ambitions pour la présidentielle de 2026 ne sont un secret pour personne ont disparu des radars. Suite peut être logique mais plus expressive du climat dans lequel une partie de l’opinion est astreinte dans le pays ces dernières années. Soit par simple fait de ne pas être au cœur du pouvoir et donc, citoyen lambda ; ou du fait de se réclamer de l’opposition politique voir même, simple voix critique.
Soutiens, élus et autres irréductibles du régime qui se légitimaient d’appartenir au sérail, et juraient par le nom de Boko, ont d’un cran disparu, pis, tourné casaque. Avec à la clé, la floraison d’une nouvelle filière pour organisations politiques, mouvements et acteurs de tous ordres en panne d’inspiration depuis peu.
Déjà la course au positionnement ?
Les réalités du pouvoir et du jeu politique ont rattrapés plus d’un à l’image de ces appels insistants de certains dont on s’imagine les intentions qui pas forcement bien en point au cœur du régime mais qui s’y accrochent. A la quête sans doute de plus de visibilité à l’orée des élections générales de 2026 devant permettre d’élire : députés, conseillers communaux, et maires, dans un contexte où les listes de candidatures sont supposés filtrées par qui de droit. Alors, chacun y va de son va-tout.
Dès le lendemain de l’éclatement de l’affaire, certains n’ont pas manqué de lancer avec insistance des appels pour inviter des élus et autres proches des deux mis en causes à se constituer ‘’prisonnier’’ en allant se mettre à table pour se confesser à la justice. Alors, surgissent des ballets de soutiens au chef de l’Etat au motif du lui apporter un réarmement moral. Il faut être trop naïf pour les croire.
« Lorsque la branche de l’arbre cède, les oiseaux s’envolent », avertissent les ainés, sur les succès qui donnent naissance à des amitiés à foison.
A qui profite tout ceci ?
Certes, Talon avait souhaité être porté en triomphe à la fin de son mandat, mais pas sur la base d’un complot déjoué. Ces scènes dignes d’une autre époque à l’image de la gloire d’un chef d’État en fin de mandat dont le test de popularité est effectué à un an et demi de la fin de son mandat constitutionnel ne laissent pas indifférent au sein de l’opinion.