Floride : 02 adolescents arrêtés pour avoir planifié une fusillade de masse dans leur collège

Les garçons de 13 et 14 ans étaient détenus dans un centre de détention pour mineurs pour complot en vue de commettre une fusillade de masse. Connor Pruett, 13 ans, et Phillip Byrd, 14 ans, se trouvent entre les mailles de la justice après avoir été présenté à un juge pour tentative de fusillade dans leur collège.

« Nous étions à une seconde de Columbine ici », a déclaré le shérif local. En effet, les garçons sont tous les deux au collège Harns Marsh de huitième année dans le comté de Lee, à deux heures du lycée Marjory Stoneman Douglas à Parkland, où un élève a tué 17 personnes en 2018.

Ils ont été arrêtés après que des élèves eurent alerté un enseignant que l’un d’eux portait peut-être une arme à feu dans son sac à dos. L’enseignant a prévenu les administrateurs, qui ont effectué une recherche. Aucune arme à feu n’a été trouvée. mais la recherche a révélé une carte de l’école avec des marques indiquant l’emplacement des caméras intérieures, a déclaré jeudi le shérif Carmine Marcelo aux journalistes.

Chose curieuse, l’enseignant aurait découvert que les garçons s’étaient parlé pendant le déjeuner d’un complot de tir dans une école. La police a été informée et les détectives ont découvert que les garçons avaient fait des recherches sur la fusillade de Columbine, sur la fabrication d’une bombe artisanale et sur la façon d’acheter des armes au marché noir. Après une opération de fouille dans leur maison, les agents ont trouvé des armes à feu, des munitions et des couteaux.

Le shérif du comté de Lee, Carmine Marcelo, a déclaré lors d’une conférence de presse que les deux complotaient une fusillade dans leur école inspirée de celle de Columbine dans le Colorado et de Parkland en Floride. « Cela aurait pu être le prochain massacre de Parkland, mais nous les avons arrêtés au stade de la planification » a-t-il indiqué.

Présentés au procureur ce week-end, la mère de Byrd, Carrie Tuller, a défendu son fils lors de l’audience. « Ce n’est qu’un petit garçon, dit-elle. « Il ne pensait pas que c’était vraiment sérieux. Il ne pensait pas qu’ils étaient sérieux » a-t-elle plaidé.