Benin: CENA denounces a “disinformation campaign” by the Démocrates and clarifies the Sodjinou affair
La Commission électorale nationale autonome (CENA) est sortie de son silence.
Sacca Lafia , Président de la CENA au Bénin PH: Présidence du Bénin
Dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 20 octobre 2025, l’institution dirigée par Sacca Lafia a fermement réagi aux “allégations diffamatoires et accusations infondées” relayées par le parti d’opposition Les Démocrates. La CENA y dénonce une “campagne de désinformation regrettable”, accusant certains responsables politiques de vouloir “manipuler l’opinion publique” et “perturber le bon déroulement du processus électoral”.
Au cœur de cette mise au point, l’affaire du parrainage du député Michel Sodjinou, devenue un véritable feuilleton politique à quelques mois de la présidentielle de 2026.
Contrairement aux accusations du parti Les Démocrates qui évoquaient une “invalidation arbitraire” de la fiche de parrainage de leur député, la CENA assure qu’aucune exclusion forcée n’a eu lieu.
Selon les précisions du communiqué, Michel Sodjinou aurait lui-même procédé au retrait de la nouvelle fiche de parrainage qui lui avait été délivrée.
Le retrait, effectué le 14 octobre 2025, a été “formellement constaté” par une décharge signée par l’élu. La CENA affirme donc que cette décision relève d’un choix personnel du député, et non d’une exécution arbitraire d’ordonnance judiciaire, comme l’a laissé entendre le parti d’opposition.
Le rôle de l’huissier: une intervention encadrée par la loi
L’autre point de clarification évoqué par la CENA est l’implication d’un huissier de justice dans la procédure. La CENA précise n’avoir jamais mandaté l’huissier du député Sodjinou, Maître René Assad Agbodjo, contrairement à ce qu’avancent certaines rumeurs. C’est plutôt Maître Alain Akpo qui a été officiellement mandaté par la Commission, “dans le strict cadre de ses missions électorales et conformément à la loi”.
Cette intervention, selon le communiqué, “a respecté les procédures légales en vigueur et ne saurait être assimilée à une quelconque manœuvre politique”.