Elise Tolah: Molare en médiation avec sa famille, tensions autour du statut du mari
Environ deux semaines après l’accident ayant coûté la vie à Elise Tolah à Abidjan, une rencontre entre la famille de la défunte et les représentants du chanteur Molare s’est tenue ce samedi 12 juillet 2025. L’objectif est d’apaiser les tensions et s’accorder sur les modalités des obsèques, alors qu’une plainte est déjà en cours contre l’artiste.
Germain Koffi, compagnon de Feue Tolah Élise tuée dans l’accident mortel impliquant Molare
La tragédie survenue le 2 juillet 2025 continue de secouer l’opinion publique ivoirienne. Elise Tolah, jeune femme percutée mortellement par un véhicule conduit par le chanteur Molare, a laissé derrière elle une famille brisée et une population en émoi.
Accusé de bénéficier d’un traitement de faveur en raison de sa notoriété, l’artiste, hospitalisé pour de multiples blessures, a cependant maintenu des contacts avec les proches de la victime, en déléguant des émissaires pour tenter une médiation.
Ce samedi 12 juillet 2025 , une avancée a été enregistrée. Les représentants de Molare ont rencontré à Abidjan des chefs traditionnels et les membres de la famille biologique d’Elise Tolah. Cette réunion, qualifiée de cordiale par certains participants, a abouti à un consensus sur plusieurs aspects liés à l’organisation des funérailles. Un geste salué par les proches, qui voient là une volonté d’apaisement.
Le mari écarté des décisions, en attendant la dot coutumière
Le compagnon d’Elise Tolah, Germain Koffi bien qu’il ait été présent à la rencontre n’est pas reconnu par la famille comme légitime époux de la défunte pour n’avoir pas faire le mariage coutumier, considéré comme indispensable pour valider l’union selon les us et coutumes en vigueur.
En conséquence, les sages lui ont recommandé de ne pas s’impliquer dans l’organisation des obsèques. Il pourra néanmoins se rendre au village pour y assister, à condition de régulariser sa situation. Une dot d’un montant de 300 000 FCFA lui a notamment été réclamée, représentant une étape indispensable pour être reconnu comme époux traditionnel.
Il faut dire que la procédure judiciaire suit son cours, cette tentative de médiation laisse entrevoir un début de réconciliation entre les parties.