Après huit ans passés au pouvoir, la Première ministre de l’Ecosse, Nicola Sturgeon a annoncé sa démission ce mercredi.
Alors qu’elle se bat depuis plusieurs années pour obtenir un nouveau référendum auquel Londres s’oppose fermement, Nicola Sturgeon a surpris plus d’un ce mercredi, avec l’annonce de sa démission de son Poste de Premier ministre. Cette décision qui va sans doute porter un coup au mouvement indépendantiste intervient après qu’elle a été fragilisée par une loi récente facilitant la transition de genre.
La leader du SNP, le parti indépendantiste écossais, explique que son retrait est lié à des raisons personnelles. Elle restera en poste jusqu’à la désignation de son ou de sa successeuse.
« Dans ma tête et dans mon cÅ“ur, je sais que le moment est venu, que c’est le bon moment pour moi, pour mon parti et pour le pays », a déclaré Nicola Sturgeon lors d’une conférence de presse à Édimbourg. « J’annonce donc aujourd’hui mon intention de démissionner en tant que Première ministre et cheffe de mon parti », a-t-elle ajouté.
« Ce travail est un privilège, mais aussi très difficile », a souligné la dirigeante de 52 ans. « Je suis un être humain », a plaidé celle qui disait encore en janvier, après la démission de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, disposer de « plein d’énergie ». « J’aurais pu faire quelques mois de plus, peut-être six mois, un an », a-t-elle estimé. « Mais avec le temps j’aurais eu de moins en moins d’énergie pour mon travail et je ne peux le faire qu’à 100 %, c’est que le pays mérite. » Nicola Sturgeon restera en poste jusqu’à la désignation de son ou de sa successeure.
Assurant avoir longuement mûri sa décision, elle a cité les changements dans sa famille, la difficulté de pouvoir « prendre un café avec un ami, ou sortir, seule, pour une promenade ».