Côte d’Ivoire: Monique Séka donne de précieux conseils aux jeunes talents de la musique

De nombreuses chanteuses émergentes en Côte d’Ivoire ont marqué la scène musicale ces dernières années. Parmi elles, des figures montantes comme Josey et Roseline Layo captivent un large public grâce à leur talent vocal remarquable. Leurs œuvres rencontrent un succès notable et leurs concerts, tant en Côte d’Ivoire qu’en France, ne désemplissent pas.

Face à cette effervescence, Monique Séka, une vétérane de la musique ivoirienne bien connue pour ses hits comme « Missounwa », « Okaman », et « Adeba », prend le temps de suivre les progrès de ces jeunes artistes. Forte de son expérience, elle leur a envoyé de précieux conseils pour naviguer dans le monde complexe de l’industrie musicale.

Connue sous le nom de la reine de l’Afro-Zouk, Monique s’est exprimée lors d’une interview avec l’administrateur de la page Facebook Media Prime Mag. En tant qu’ancienne, elle se sent investie d’une responsabilité envers ces jeunes talents, les encourageant à rester humbles et concentrées malgré leur succès croissant. « J’encourage toutes ces jeunes chanteuses. Le succès est éphémère. Alors, qu’elles sachent saisir leur chance. Qu’elles en profitent à fond. Cela, en étant toujours bien encadrées et structurées. En gardant surtout la tête sur les épaules », dit-elle.

De plus, l’interprète du hit « Yelele », sorti en 1999 sous Sony Music, indique qu’en dépit de son âge, « le succès ne connaît pas de limites générationnelles » et elle affirme avoir encore l’énergie pour produire des hits marquants. Cependant, cette chanteuse ivoirienne, qui a maintenant 58 ans, souligne que malgré que son époque, tout comme celle de Nayanka Bell et Chantal Taïba, était différente, elle permet quand même à la nouvelle génération de s’exprimer à travers la musique.« Ce sont nos enfants. Nous ne voyons pas l’intérêt pour nous de leur faire de l’ombre où même de la concurrence. C’est leur temps. Alors, qu’ils en profitent au maximum avec humilité », ajoute-t-elle.