Le préfet du département du Littoral, Alain Orounla, n’entend laisser aucun espace public, où sévit l’incivisme des populations, dans le cadre de l’opération en cours. A la suite de la libération de l’espace public, des étalages, l’autorité préfectorale aborde méthodiquement le ménage dans les autres endroits, où les Béninois n’ont pas le droit de s’installer. Dans cette optique, les occupants des abords du marché Dantokpa sont dans le viseur de l’ancien ministre.
Les occupants des abords du marché Dantokpa ont du souci à se faire. La fin de leur bail est annoncée par le préfet du département du Littoral, Alain Orounla.
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Dans un entretien qu’il a accordé au quotidien du service public, l’autorité préfectorale exprime son amertume sur le désordre qui s’organise à la périphérie du marché Dantokpa.
Pour l’ancien ministre de la Communication, c’est inimaginable ce qui se passe aux abords de ce marché qui est censé accueillir les clients de la sous-région.
» On déserte le marché pour venir s’installer sur la voie, sur la chaussée, entravant la circulation, avec tout ce que cela comporte comme pollution, production de déchets de tout genre« , se désole le patron de la préfecture de Cotonou.
Pour lui, le spectacle que livrent certains vendeurs est insoutenable. « C’est un spectacle insoutenable, d’autant plus insoutenable qu’il se produit aux abords du marché Dantokpa, qui a la vocation d’accueillir des gens de la sous-région, des gens qui viennent d’un peu partout « , martèle Alain Orounla, avec désolation.
L’incivisme des Béninois, aux dires de l’autorité préfectorale, ne rime pas avec l’ambition du gouvernement de faire de nos villes, des villes modernes, et de Cotonou, le pôle touristique de la sous-région.
Pour le préfet Alain Orounla, il est donc non négociable que le ménage se fasse, afin que les efforts en cours aient leur sens, car, selon lui, tout se tient.