La CAF a à peine retiré l’organisation de la CAN 2025 à la Guinée et lancé un nouvel appel à candidature que les prétendants se bousculent déjà. Mais l’instance tient à prévenir qu’aucun traitement de faveur ne sera accordé.
Pénalisée pour son retard dans la construction des infrastructures devant abriter le tournoi, la Guinée a finalement vu l’organisation de la CAN 2025 lui être retirée. Le président de la CAF qui a fait l’annonce officielle lors d’une visite à Conakry la semaine dernière, a depuis lancé un nouvel appel à candidature pour choisir le prochain hôte du tournoi continental.
Et déjà les candidats se bousculent pour annoncer officiellement leur candidature. Première à lever la main, l’Algérie qui par la voix de son ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezek Sebgag, a annoncé la volonté des Fennecs d’accueillir l’évènement. Hôtes des éditions en 1996 et en 2013, l’Afrique du Sud s’est également porté candidat pour abriter la compétition phare du continent. Le Maroc avec ses infrastructures ultra modernes et plusieurs fois candidat à l’organisation d’une Coupe du monde ne veut pas non plus se faire compter l’évènement.
Cependant, la CAF tient à prévenir les potentiels organisateurs du tournoi qu’aucun traitement de faveur ne sera accordé à qui que ce soit. Présent à Alger en marge du tirage au sort du CHAN 2022, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a précisé que tout le monde sera traité sur un pied d’égalité.
«Je peux vous assurer qu’il n’y a aucun pays en Afrique qui va être favorisé ou qui pourra faire pression à propos d’un autre pays», a affirmé le dirigeant, soucieux de «bâtir un processus consistant à être justes, équitables et à traiter tout le monde sur un pied d’égalité. Nous voulons donner leur chance à tous les pays…
Ce qui est important à mes yeux c’est ce que pensent de nous les gens en Afrique, leur perception. Est-ce qu’ils pensent que nous agissons de manière juste ? Ce que je peux vous assurer c’est que nous n’allons pas choisir un pays qui ne soit pas à un niveau adéquat pour remplir nos standards de qualité.» Les candidats sont prévenus.