En Égypte, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football, a été auditionné mardi 25 juin au Caire par le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF).
L’ancien attaquant du FC Barcelone a été entendu sur de graves accusations de trucage de matchs du championnat camerounais portées contre lui par des acteurs du football camerounais. La décision sera prise après les délibérations du jury, mais Samuel Eto’o risque de lourdes sanctions.
En cas de culpabilité, Samuel Eto’o pourrait être suspendu à vie de toute activité liée au football, conformément aux règlements de la CAF. Toutefois, la CAF doit d’abord prouver de manière incontestable que Samuel Eto’o a été personnellement impliqué dans la manipulation des matchs.
L’audition du 25 juin, qui s’est tenue à huis clos malgré la demande de Samuel Eto’o pour une retransmission en direct, a permis à ce dernier de présenter ses arguments face aux accusations portées par Henri Njalla Quan, ancien vice-président de la Fécafoot. Henri Njalla Quan, auditionné la veille, a présenté à la CAF un enregistrement téléphonique entre Samuel Eto’o et le président de Victoria United, contenant des allusions explicites sur la nécessité de faire monter ce club en division d’élite.
En plus des accusations de trucage de matchs, Samuel Eto’o fait face à une autre procédure lancée auprès de la FIFA par Henri Njalla Quan concernant un contrat de sponsoring signé entre Samuel Eto’o, en tant que président de la Fécafoot, et une société de paris sportifs. Les deux procédures ont été regroupées, et Samuel Eto’o devait également répondre des questions éthiques posées par ce contrat.