Burkina: le parquet militaire dénonce une tentative de coup d’Etat
Dans un communiqué ce jeudi, le parquet militaire de Ouagadougou, a annoncé l’arrestation d’un officier pour des faits de tentative de coup d’Etat.
Image d’illustration
Courant mois de décembre 2022, le Parquet Militaire de Ouagadougou au Burkina, était saisi d’une part, de faits relatifs à un complot contre la sûreté de l’Etat, suite à la dénonciation d’un membre du groupe et d’autre part, par le Commandement militaire d’allégations portant sur des détournements de fonds publics destinés aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), consécutivement à la publication du bimensuel «L’Évènement».
Dans sa parution du 10 décembre 2022 sous le N°483 d’un article intitulé, lutte contre le terrorisme: « des soupçons de détournement d’argent des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP): un capitaine empoche quatre cent millions ( 400 000 000) de francs CFA, le journal a dénoncé des malversations financières qui ont suscité le parquet a diligenté deux enquêtes circonstanciées.
Complot contre la sureté de l’Etat
Les premiers éléments de l’enquête du parquet révèlent que des militaires en collusion avec des civils étaient en train de préparer une déstabilisation des institutions de l’Etat.
L’adjudant-chef NEBOA Charles et le Sergent TRAORE Adama sont cités comme faisant partie du groupe selon le dénonciateur. Ce groupe serait en contact avec ) ‘Unité « Mamba vert du Lieutenant-colonel Zoungrana Emmanuel », et projetait lancer des attaques simultanées sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), la Maison d’ Arrêt et de Correction des Armées (MACA), où était détenu préventivement cet Officier supérieur pour d’autres faits similaires, et la résidence du Chef de l’Etat.
Selon la même source, des renforts étaient attendus d’éléments d’autres unités. L’enquête diligentée a permis d’entendre et de confronter plusieurs personnes témoins et mis en cause. « Deux mis en cause sont en fuite », indique le communiqué du Parquet.
Des déclarations recueillies, il ressort de façon constante que leur entreprise était planifiée par interactions physiques lors des visites ou téléphoniques, avec le Lieutenant-Colonel Zoungrana Emmanuel depuis la MACA, lieu de sa détention.