Deux sÅ“urs mises sous mandat de dépôt pour cybercriminalité. Elles sont poursuivies pour des faits d’escroquerie en ligne. A la barre jeudi dernier, les deux mises en cause ont livré leurs versions en rejetant les accusations portées contre elles.
Deux sÅ“urs dont l’une est vendeuse de colas se retrouvent dans les griffes de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Elles sont accusées d’avoir mené des activités de cybercriminalité. Mais dans leurs récits respectifs, elles ont clamé leur innocence.
A la barre, la vendeuse de colas T.H a fait savoir que c’est à cause du téléphone portable de sa sÅ“ur T.P qu’elle a été interpellée. Selon ses dires, ledit téléphone qui contiendrait des éléments compromettants se retrouvait dans sa chambre à l’arrivée des policiers, mais elle n’en est pas la propriétaire. C’est d’ailleurs cette clarification faite au début de l’affaire qui a conduit à l’arrestation de la sÅ“ur quelques jours plus tard.
La sÅ“ur T.P dénonce son amie
Selon Libre Express, la sÅ“ur T.P a aussi rejeté les faits de cybercriminalité. Elle a confié à la Cour que c’est l’une de ses amies qui aurait utilisé le téléphone pour faire des appels et des opérations de retrait d’argent. Cette amie aurait appelé plusieurs personnes pour leur demander de l’aide sous prétexte que son enfant avait été victime d’un accident.
Dans sa réquisition, le ministère public a demandé la relaxe pure et simple de la vendeuse de colas. En attendant le verdict de la Cour programmé pour le jeudi 04 mai, elle est retournée en cellule. Sa sÅ“ur aussi a regagné sa cellule et doit attendre jusqu’au 08 juin 2023 pour une nouvelle audience.