En quittant la place de l’Etoile Rouge pour le marché Dantokpa, pour aller faire des courses dans le plus grand marché du Bénin, il faut emprunter une petite rue pavée en guise de raccourci, qui chute directement sur celle abritant l’ex-collège « La Lumière » de Jéricho, devenu, aujourd’hui, collège « Bon Berger ». À l’entrée de cette ruelle, un petit caniveau sème la panique dans le cÅ“ur des usagers. C’est un véritable chemin de croix auquel la municipalité de Cotonou et le Ministère des Transports et des Infrastructures devraient trouver une issue rapide.
C’est à un véritable parcours de combattant auquel font face les usagers de la ruelle abritant la Direction générale de PAPME-Jéricho, et chutant sur le carrefour de l’ex-Banque internationale du Bénin (BIBE)Â du même quartier. Cette ruelle n’est pas à négliger, en termes économiques pour le Bénin, en général, et pour la commune de Cotonou, en particulier.
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Les gros-porteurs et les véhicules de transports de vivres, les voitures de transport inter-urbain, les fonctionnaires, les usagers du marché Dantokpa, les particuliers et les populations riveraines, en effet, empruntent chaque jour, cette ruelle pour vaquer à diverses occupations. Aujourd’hui, c’est un casse-tête chinois pour les usagers d’emprunter cette ruelle. La psychose est à son paroxysme pour toutes les personnes qui traversent le mini-caniveau conçu à l’entrée de cette ruelle et qui est pratiquement hors d’usage.Â
Chaque jour que Le Bon Dieu fait, on assiste à des altercations entre usagers et riverains de cette ruelle, qui abrite la Direction générale de PAPME-Jéricho. Les portions de la route goudronnée ou de la voie pavée, encore visibles, sont disputées à longueur de journée sur fonds de salves d’injures et de coups de poing. Toute cette situation débouche, bien entendu, sur des cas d’accidents parfois mortels.
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Le Chef du 7e arrondissement de la ville de Cotonou, la Direction générale des infrastructures du ministère des Transports et des Infrastructures, et la Direction des services techniques de la mairie de Cotonou, devront prendre le taureau par les cornes pour que ces infrastructures, en pleine dégradation dans ce coin du quartier Jéricho, soient rapidement remises à neuf, pour le plus grand bonheur de la population.
Une frange de la population va jusqu’à se poser la question de savoir si les fonctionnaires de l’administration publique, qui prennent par ce tronçon tous les jours, sont conscients de cette situation désastreuse. « Ils passent tout le temps par ici et voient tout. Mais ils sont insensibles de ce que nous vivons. Ils ne disent rien pour que les autorités nous sauvent de cette situation. Nous ne souhaitons pas qu’il y ait assez de pertes en vie humaine avant qu’une solution soit trouvée», déclare Sosthène Lima un riverain, révolté au journal Le matin.