Sous le coup d’une détention provisoire depuis le 16 Avril dernier, le candidat recalé du Front pour la restauration de la démocratie (FRD) sera demain jeudi 15 Juillet devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Interpellé pour blanchiment de capitaux et atteinte à la sureté de l’Etat, l’agrégé de droit, le professeur Joël Aïvo, sera présenté ce jeudi au juge d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) aux environs de 09 heures.
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Selon les informations de Frissons Radio, le président du mouvement « Rassemblement » sera assisté de huit (08) avocats, dont 5 du barreau béninois, qui se sont constitués pour défendre sa cause.
Dans ce collège d’avocats, on note entre autres, la présence du doyen Robert Dossou, Ludovic Hennebel, Eliane Egueh Adoté. En plus, Jacques Bonou, Stanic Adjakotan, deux avocats franco-béninois inscrits au barreau français…
Précisons que le professeur du droit constitutionnel, dont la candidature a été recalée par la Commission électorale nationale autonome (CENA), a été interpellé le 16 Avril sur le pont de Womey (Commune d’Abomey-Calavi) alors qu’il revenait des cours à l’université d’Abomey-Calavi.
Depuis son interpellation, c’est la première fois qu’il sera écouté dans le cadre de ce qui lui est reproché.
Hostile à la gouvernance du pouvoir en place, Joël Aïvo, initiateur du dialogue itinérant, menait le combat politique avec son mouvement « Rassemblement » pour l’alternance au sommet de l’Etat en 2021.
Candidat à la dernière élection présidentielle sous la bannière du Front pour la restauration de la démocratie (FRD), sa candidature ne passera pas par le filtre de la CENA.
Son dossier fut rejeté par l’institution en charge de l’organisation des élections pour défaut de pièces. Le candidat n’a pas pu en effet réunir les formulaires de parrainage exigés par les nouvelles lois électorales.