Bénin : Examens de Certification des compétences en énergies durables de la CEDEAO
Le Centre pour les Energies Renouvelables (EnR) et l’Efficacité Energétique (EE) de la CEDEAO (ECREEE) en collaboration avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et l’Ecole supérieure des métiers des énergies renouvelables, organise, depuis trois jours au Bénin, les examens écrits et pratiques pour les technicien.nes de systèmes solaires photovoltaïques hors réseau dans le cadre du système de Certification de la CEDEAO pour les Compétences en énergies durables.
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ECREEE et ses partenaires ont décidé de soutenir le développement du marché régional pour les services d’EnR et d’EE, en établissant un système pour certifier les compétences des installateurs.rices de systèmes solaires et les professionnel.les du secteur de l’énergie durable.
C’est dans ce cadre que les compétences en énergies durables des technicien.nes de systèmes solaires PV, ont été testées par les professionnels du secteur. Au Bénin, c’est l’Ecole Supérieure des Métiers des Énergies Renouvelables (ESMER), située dans la commune d’Abomey-Calavi, qui a soutenu l’organisation technique et abrité les examens écrits et pratiques du système de certification de la CEDEAO pour les compétences en énergies durables.
L’un des objectifs essentiels de ce système de certification consiste pour ECREEE et la GIZ d’assurer et de créer de bonnes opportunités aux femmes sur le marché des énergies durables. A cet effet, des bourses ont été octroyées à plus d’une dizaine de femmes professionnelles, candidates et déclarées éligibles, de par leurs profils.
Des femmes motivées pour cette certification régionale reconnue sur le marché du travail des énergies durables
« Ce sera beaucoup plus une opportunité pour moi de travailler. Je dirai que je suis vraiment contente que la GIZ ait financé ce projet », s’est exclamée à la fin des phases écrites et pratiques de l’examen, Costelle Gnimagnon, ingénieure en génie électrique et une des douze femmes ayant été soutenues dans la formation grâce au soutien financier de la coopération allemande GIZ. L’objectif étant de donner une opportunité aux femmes de sortir de l’ombre et de faire valoir leurs compétences en matière d’énergies renouvelables.
C’est pourquoi, elles entendent participer à plus de projets, plus d’installations, tant sur le plan national qu’international. « Aux femmes qui ont des ambitions dans ce domaine, je leur demande de ne pas avoir peur, de s’engager massivement dans ce domaine de l’énergie qui est un métier d’avenir » va-t-elle poursuivre.

Même son de cloche de la part de Prudencia Falana, technicienne supérieure en génie électrique et développement durable, qui a aussi exprimé sa joie de participer à un tel projet. « C’était vraiment intense, il y avait la pression surtout au niveau de la pratique. Ça me garantit de travailler dans les pays de la CEDEAO. Cela permet de confirmer mon diplôme de technicien que j’avais sur le plan national », a-t-elle affirmé.

