Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué un attentat à la bombe perpétré contre un commissariat à Damas, causant la mort d’un officier de police et blessant quatre autres policiers. Cette attaque marque le retour de l’EI dans la capitale syrienne, après une période de calme relatif depuis octobre 2022.
L’attentat a eu lieu dans l’enceinte du commissariat de police de Barzeh, où un véhicule piégé a explosé, tuant sur le coup un lieutenant-colonel de la police et blessant gravement quatre autres policiers. L’EI a rapidement revendiqué la responsabilité de cette attaque, via ses canaux de communication officiels, en précisant qu’il s’agit d’une vengeance pour les frappes aériennes menées par la coalition internationale contre ses positions dans la région d’al-Bukamal.
Cette attaque marque un retour de l’EI dans la capitale syrienne, après une période de calme relatif depuis octobre 2022, lorsque le groupe avait revendiqué une attaque similaire contre un commissariat dans le quartier de Midan à Damas. Depuis lors, l’EI a concentré ses efforts sur ses bastions dans le nord-est de la Syrie, notamment dans la province de Deir ez-Zor, où il a mené plusieurs attaques contre les forces gouvernementales et les combattants kurdes.
Cette attaque souligne la capacité persistante de l’EI à mener des attaques contre des cibles civiles et militaires en Syrie, malgré la défaite territoriale du groupe en 2019. Alors que la guerre civile syrienne entre dans sa douzième année, la menace posée par l’EI et d’autres groupes djihadistes reste une préoccupation majeure pour les autorités syriennes et la communauté internationale, qui continuent de travailler ensemble pour éliminer cette menace persistante.