Un tribunal sud-africain a condamné mardi, Nkosinathi Phakathi, 38 ans, pour plus de 90 viols. L’homme de 38 ans a ciblé pendant neuf ans des écolières.
Un tribunal sud-africain a condamné mardi, un homme pour plus de 90 viols, dont certains concernaient des enfants, dans une affaire qui a choqué le pays. Le tribunal de Palm Ridge, près de Johannesburg, a condamné Nkosinathi Phakathi, 38Â ans, pour avoir ciblé des écolières et forcé aussi des enfants à le regarder commettre des viols pendant neuf ans, entre 2012 et 2021.
«Il s’en prenait à ses victimes, alors qu’elles allaient à l’école, au travail ou en revenaient, le matin ou le soir. Il s’en prenait à certaines d’entre elles à leur propre domicile», a détaillé Lumka Mahanjana, porte-parole du Parquet. «Il prétendait être un électricien venu réparer un chauffe-eau ou d’autres appareils ménagers et les violait. Dans certains cas, lorsqu’il violait plusieurs personnes à la fois, il obligeait l’autre personne à regarder…»
Man Faces 90 Rape Charges In South Africa
— Punch Newspapers (@MobilePunch) November 3, 2022
A suspect, Nkosinathi Phakathi, has admitted to terrorising the Ekurhuleni area in Johannesburg, South Africa for nine years. pic.twitter.com/ofxK9qam4c
La majorité de ses victimes étaient des enfants scolarisés, la plus jeune avait 9 ans et la plus âgée 44 ans, selon le Parquet. Le prévenu a commis ses crimes dans ou autour d’Ekurhuleni, à l’est de Johannesburg, entre 2012 et 2021.
Il a perdu une jambe suite à son arrestation
Il a été arrêté en mars de l’an dernier, après avoir tenté de retourner au domicile de l’une de ses victimes, a précisé le Parquet. La police lui a tiré une balle dans une jambe, qui a depuis été amputée.
Mardi, vêtu d’un sweat à capuche gris, le condamné, qui avait plaidé coupable la semaine dernière de 148 chefs d’accusation, s’est assis en regardant le sol, la tête affaissée entre ses avant-bras, qui reposaient sur une paire de béquilles, alors que le juge passait en revue la longue liste de ses crimes. Il a ensuite été reconnu coupable de 90 viols, d’avoir forcé quatre autres personnes à violer, d’avoir contraint à trois reprises un enfant à assister à un acte sexuel, de 43 enlèvements, de deux agressions et de quatre vols.
Sa sentence doit lui être signifiée début décembre. «L’État a l’intention de demander au tribunal d’imposer une peine qui enverra un message fort, à savoir que de telles infractions de violences sexuelles ne seront pas tolérées», a déclaré Lumka Mahanjana.