L’OTAN va convier très prochainement, la Turquie, la Suède et la Finlande à un mini-sommet pour régler le blocage qui retarde l’adhésion des deux pays frontaliers de la Russie, à l’OTAN.
Le secrétaire général de l’Otan a annoncé mercredi qu’il réunirait « dans les prochains jours » des responsables de la Suède, de la Finlande et de la Turquie pour tenter de surmonter l’opposition turque à l’adhésion des deux pays nordiques en amont du sommet de l’Alliance atlantique.
« Nous sommes en contact étroit bien entendu avec la Turquie, un allié important au sein de l’Otan, et avec les deux pays qui ont déposé leur candidature pour entrer dans l’Otan, la Finlande et la Suède », a déclaré Jens Stoltenberg, lors d’une conférence de presse avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à Washington.
« Je vais convoquer une réunion dans quelques jours » à Bruxelles « avec des hauts responsables », pour « faire en sorte de réaliser des progrès sur les candidatures », a-t-il ajouté.
La Finlande et la Suède frappent depuis quelques semaines à la porte de l’OTAN. Les deux pays évoquent « l’invasion russe en Ukraine » comme cause de leur détermination à intégrer l’alliance militaire.
Cependant, il leur faudra obtenir le consentement de tous les pays membre de l’OTAN avant que leurs candidatures ne soient acceptées. Ce qui n’est pas gagné d’avance, puisque la Turquie ne se laisse pas convaincre par les nouveaux aspirants au bloc atlantique. Il faut aussi souligner que la Russie n’est pas favorable à ce que ses pays frontaliers adhèrent à l’OTAN. Moscou y voit en une telle démarche, une menace militaire pour sa stabilité.