Relevée de ses fonctions de présidente de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn), pour non-respect des textes du parti, Sylvie de Chacus se sent aujourd’hui, plus que par le passé, une militante déterminée.
Dans un entretien accordé à « Le Matinal », la vice-doyenne de la Faculté des sciences humaines et sociales (Fashs) de l’Université d’Abomey-Calavi martèle que rien ne la détournera de sa formation politique et qu’elle restera toujours debout derrière Claudine Prudencio.
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Très attachée à défendre les intérêts du parti, Sylvie de Chacus estime qu’à sa connaissance, elle est présidente de l’UDBN. Un échappatoire pour ne pas donner son avis sur son départ de la présidence du parti, quelques mois seulement après avoir été investie à ce poste.
» Je suis toujours Udbn jusqu’à la moelle. N’ayez crainte, il n’y a pas de souci. Nous sommes debout en bloc et très solides », rassure-t-elle face aux inquiétudes du journaliste.
Les dernières actualités du parti n’ont pas atteint les relations entre elle et sa sÅ“ur aînée, Claudine Prudencio, fit-elle savoir, avant de conclure que le parti se porte bien et travaille dans l’ombre pour faire face aux défis futurs.
Bref passage à la présidence du parti
Le samedi 19 juin 2021, le professeur d’université, Sylvie de Chacus, a remplacé l’ancienne députée, Prudencio Claudine, à la tête de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn). Cette dernière a troqué son poste de président du parti avec celui de président d’honneur.
Mais, contre toute attente, la presse locale annonce, le samedi 24 juillet 2021, la suspension de la nouvelle présidente. Elle a été relevée de ses fonctions pour faute grave, suite à une consultation des délégués et responsables du parti et un comité transitoire de cinq membres désigné pour assurer l’intérim.
Selon Jules Léandre Kiti, Sylvie de Chacus était dans un «Â forcing » qu’il fallait arrêter. Selon ses dires, la présidente déchargée de l’UDBN posait des actes dans le dos des instances du parti, des agissements qui violent les textes de la formation politique.
A en croire Jules Léandre Kiti, la présidente de Chacus outrepassait ses responsabilités. A titre illustratif, pendant que la présidente d’honneur était hors du pays, sans en informer le vice-président d’honneur et les autres instances, elle a entamé des prises de contact avec les coordonnateurs départementaux et communaux, clarifie-t-il.
Ce sont ces actes contraires aux textes du parti qui ont conduit à la consultation des délégués et responsables de l’UDBN, consultation au cours de laquelle, elle fut déchargée de ses fonctions en tant que présidente.