9ème législature: Jacques Ayadji lève un coin de voile sur la 1ère bataille que mènera Moele-Bénin au parlement
Le Parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE–BENIN) sera le 08 janvier 2023 sur la ligne de départ des élections législatives de 2023. Les responsables du parti s’activent pour leur présence dans la compétition. Et l’une des causes que le parti de Jacques Ayadji ira défendre au parlement, est l’abandon du scrutin de liste pour ce qui concerne les élections législatives.
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Le Parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE–BENIN) n’est pas pour le scrutin de liste en ce qui concerne le choix des députés à l’assemblée nationale. Le président de cette formation politique, membre de la mouvance au pouvoir, Jacques Ayadji l’a clairement indiqué le dimanche 20 Mars sur l’émission « L’entretien du dimanche » de Eden Tv.
Ce mode de scrutin selon le directeur général des infrastructures, est une escroquerie politique. C’est fort d’ailleurs de cette conviction que sa formation politique « Moele-Bénin » compte œuvrer pour l’abandon du scrutin de liste dans le cadre des législatives.
« Moele-Bénin veut aller à l’Assemblée nationale pour que nous cessions d’aller aux élections législatives sur la base de scrutin de liste. C’est une escroquerie. Il faut qu’on arrête cela« , a-t-il confié.
Pour justifier sa position, le numéro 1 du Parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE-BENIN) estime que le législateur a fait preuve de manque de rigueur quand il propose de mettre plusieurs communes dans une circonscription électorale. Ce mode de scrutin selon le président Jacques Ayadji porte en lui des germes de l’injustice.
Dans une démonstration de la faiblesse de cette disposition, le directeur des infrastructures fait remarquer que pour un scrutin de liste, on positionne des gens en tête à plusieurs positions sur la liste. Il arrive, précise-t-il que la personne positionnée en tête de liste dans une Commune soit totalement rejetée par la Commune et c’est la personne venue en deuxième position qui soit adulée.
Mais à l’issue du vote, les gens votent massivement pour la personne adulée dans sa Commune. Mais puisqu’elle n’est pas en première position sur la liste et que la liste n’a obtenue qu’un seul siège dans la circonscription électorale, c’est la personne qui est rejetée par sa Commune qui est finalement élue député à l’assemblée nationale au détriment de celle pour qui les électeurs ont voté. Une sorte d’injustice que le parti de Jacques Ayadji compte corriger une fois au parlement.