Le politologue Richard Boni Ouorou a réagi au décès enregistrés au centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou suite à une coupure d’électricité.
Le vendredi 7 Octobre 2022, 04 personnes sont décédées au centre national hospitalier et universiade Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CNHU-HKM) des suites d’une coupure d’électricité. Commentant ce fait déplorable, Richard Boni Ouorou se dit déçu et attristé qu’en 2022, l’on meure d’une coupure d’électricité, dans l’hôpital dit de référence de son pays.
» J’ai la chance d’être dans un pays où j’ai le privilège d’exiger une qualité irréprochable de soins, mais qu’en est-il de mes compatriotes qui n’ont nulle part ou aller, et pas d’autre option que de se vouer à la Divine Providence en se rendant dans ces lieux négligés, peu équipés, et où il est désormais impossible qu’un groupe électrogène fonctionne normalement en cas de panne électrique », compatit le consultant international.
Selon lui, ailleurs, le directeur général du CNHU et le ministre de la Santé auraient déjà fait une déclaration publique annonçant leur démission. « Mais ici, dans mon cher pays, cela ne risque pas d’arriver. Ils peuvent dormir tranquilles et manger en paix« ; se désole-t-il.
Sous d’autre cieux, la santé du peuple est pris au sérieux
La santé n’a pas de prix, dit l’adage populaire. Mais au Bénin, la santé des populations ne semble pas être la priorité des dirigeants semble affirmer le président du mouvement « Les terriens », Richard Boni Ouorou.
Sous d’autres cieux, indique-t-il, la santé du peuple est prise au sérieux, elle est prioritaire et n’est pas sacrifiée sur l’autel des ambitions personnelles, ou des réalisations touristiques tape-à-l’Å“il. Le politologue souhaite qu’on accorde à ce secteur vital la même attention que ce qui est accordé au secteur du développement touristique.
Il ne comprend pas qu’au moment où on érige des monuments à grands frais, « un hôpital public, le plus grand du pays manque de produits de première nécessité, et les plaintes du personnel soignant sont ignorées, et surtout leur droit de grève bâillonné ». Il voudrait espérer que les investigations et enquêtes lancées par le gouvernement ne s’éteindront pas après quelques jours.