Live logo
Pigier formation IFRS
AccueilNews - InfosDiplomatieSoudan - Normalisation avec Israël: des discussions derrière le rideau entre les deux Etats

Soudan – Normalisation avec Israël: des discussions derrière le rideau entre les deux Etats

- Publicité-

Durant le mandat de Donald Trump, l’administration américaine s’est employée à mettre la pression sur certains Etats, dont le Soudan, en vue de la normalisation des relations diplomatiques avec Israël. Même si le sujet divise la classe politique soudanaise, il n’en demeure pas moins que des rencontres de haut niveau ont eu lieu entre les responsables soudanais et israéliens.

Alors que certains Soudanais militent pour la normalisation des relations avec l’Etat hébreux, d’autres citoyens de ce petit pays pauvre d’Afrique orientale, non des moindres, soutiennent que rien n’est encore en ce sens. « Il n’y a aucun signe de normalisation avec Israël, et il n’y a pas de pourparlers, à aucun niveau officiel. », telle est la cinglante réaction de la ministre soudanaise des Affaires étrangères, Mariam al-Sadiq al-Mahdi, dans l’entretien qu’elle a accordé au quotidien The National, fin septembre, à propos des prémisses d’une normalisation des relations diplomatiques entre Khartoum et Tel-Aviv.

Du même Pays:

Mali: compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 17 avril 2024, dans sa salle de délibérations au palais de Koulouba, sous...

Le Mali se tourne vers les énergies renouvelables

Au Mali, une branche de Rosatom se chargera de déterminer les emplacements les plus favorables pour l'installation d'infrastructures dédiées aux énergies renouvelables. JSC Novawind,...

Mali : l’Union Africaine appelle à l’achèvement du processus de transition

Après l’annonce du report des élections, l’Union africaine a exhorté l’actuel pouvoir militaire au Mali à élaborer une feuille de route pour finaliser le...

Mali : le gouvernement lance un projet de construction de 500 logements

Le gouvernement malien a annoncé son intention de construire 500 logements abordables afin d'améliorer les conditions de vie des employés des douanes. Dans le...

Une rencontre en coulisse

Selon des sources bien introduites, début octobre, une très discrète délégation de militaires soudanais s’est rendue en Israël. Cette délégation était conduite par Abdul Rahim Hamdan Dagalo, Commandant adjoint des Forces d’appui rapide, qui n’est autre que le frère du puissant Lieutenant-général Mohamed Hamdan Daglo, dit « Hemetti », vice-président du Conseil souverain.

Deux jours durant, à en croire les mêmes sources, les officiers – au rang desquels le Lieutenant-général Mirghani Idris Suleiman, qui dirige les systèmes de l’industrie de défense de l’État – ont échangé avec des officiels israéliens. Si aucune information n’a filtré, tant sur les personnalités rencontrées par la délégation que sur le contenu exacte de sa mission, cette visite secrète a provoqué une onde de choc au Soudan.

- Publicité-

Guerre des clans au sommet de l’État

Cette situation a fait naître une guerre des clans au cœur même de l’appareil étatique. D’un côté, les civils, conduits par le Premier ministre Abdallah Hamdok, vent debout contre toute idée de normalisation avec Israël. De l’autre, le président du Conseil souverain, le Général Abdel Fattah al-Burhane, et les militaires qui y siègent, beaucoup plus disposés à un rapprochement diplomatique – et sécuritaire – avec l’État hébreu.

Dans un pays où la majeure partie de l’opinion publique est acquise à la cause palestinienne, « les civils peuvent espérer mobiliser des soutiens dans la population, alors même qu’ils sont engagés dans une compétition pour le pouvoir avec les militaires », analyse Jérôme Tubiana, chercheur spécialiste du Soudan. « Le coût d’un trop grand pas en avant dans le réchauffement des relations avec Israël serait politiquement trop élevé », assure-t-il, d’ailleurs.

En avril dernier, lorsque les tensions étaient à nouveau montées d’un cran à Gaza et en Cisjordanie occupée, la rue soudanaise avait pris fait et cause pour les Palestiniens. Le parti arabe socialiste Bath, qui appartenait auparavant à la coalition au pouvoir, avait alors exigé la suspension pure et simple du processus de normalisation engagé par les autorités de la transition.

- Publicité-

Au contraire, pour les militaires, « le souci principal est de se maintenir au pouvoir, et ils voient la coopération sécuritaire avec Israël comme une forme d’assurance », explique Marc Lavergne, chercheur au CNRS.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!

spot_img
Niger

Niger: les Etats-Unis vont retirer leurs troupes dans les prochains mois

Togo

Togo: la nouvelle constitution définitivement adoptée

Bénin

Bénin: Roberto Haya nommé commissaire de Dantokpa

Niger

Niger: désormais « tout colis » entrant sera « scanné voire ouvert »

Monde

Équateur: assassinat du maire d’une ville minière au sud du pays

Bénin

Bénin – Criet: un mécanicien et un soudeur poursuivis pour vol de pièces de véhicules

Bénin

Bénin: un libanais déposé en prison pour une affaire de riz

Bénin

Bénin: 02 individus attaqués à la machette dans un bar à Gbéssaka

Procès de Donald Trump: Un homme tente de s’immoler par le feu devant le tribunal

Monde

Chine: WhatsApp, Thread, Signal et Telegram retirés de l’App Store