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Maroc: face à la « crise de confiance », le roi va lancer de nouvelles réformes

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Une commission spéciale formée par le roi du Maroc a présenté mercredi plusieurs pistes de réformes pour un « nouveau modèle de développement » face à la « crise de confiance » de la population vis-à-vis de ses institutions.

« Le changement est impératif et nécessaire », a déclaré Chakib Benmoussa, le président de cette commission de 35 membres, en présentant le rapport mercredi à Rabat. Inclusion économique, protection sociale, « enseignement efficace », service de santé « de qualité », « équité fiscale », « justice efficiente et intègre », « renforcement des libertés individuelles et publiques », les propositions du rapport sont multiples et n’oublient pas les « 4,5 millions de jeunes inactifs ».

Malgré des progrès, « avec le ralentissement de la croissance économique et l’aggravation des inégalités, un climat marqué par une crise de confiance s’est installé », souligne la synthèse en expliquant « la lenteur des réformes » par la « résistance au changement ».

Le rapport préconise notamment de doubler le PIB par habitant à l’horizon 2035, de réduire à 20% la part de l’emploi informel et de soutenir l’initiative privée en éliminant « les entraves réglementaires, les barrières administratives et l’économie de rente » – privilèges octroyés sans mise en concurrence (taxis, exploitation des carrières de sable, etc…).  

Sur le plan administratif, le rapport préconise d’accélérer la transformation numérique pour « résorber la corruption ».  La panoplie de projets représente des « ressources additionnelles importantes » de l’ordre de 4% du PIB annuellement en « phase d’amorçage » (2022-2025) et de l’ordre de 10% du PIB « en rythme de croisière à l’horizon 2030 ». 

Pour les financer, le rapport préconise une politique budgétaire ciblée, avec emprunt, développement du partenariat public-privé, « investissement direct étranger » mais aussi « élargissement de l’assiette fiscale ».   

Formée fin 2019, la commission a choisi une « démarche participative » incluant près de 20.000 personnes, avec des auditions, des débats et des consultation, ainsi que 6.600 contributions écrites, incluant partis politiques mais aussi étudiants, lycéens, prisonniers.

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La réflexion sur le modèle de développement avait été lancée en 2017 par le roi Mohammed VI dans un discours appelant à « répondre aux besoins croissants des citoyens et réduire les disparités ». 

Cet appel s’inscrivait à l’époque dans le contexte de contestation sociale, notamment dans le Nord. La semaine dernière, l’afflux de jeunes Marocains en quête d’avenir vers l’enclave espagnole de Ceuta a soulevé une émotion très vive dans le pays. 

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