A tour de rôle, les membres du gouvernement passent sur la chaîne nationale pour faire le bilan sectoriel de l’an 1 du second mandat du président Patrice Talon. Ce samedi 02 juillet 2022, c’était le tour du ministre de la justice et de la législation Sévérin Quenum. A l’occasion, il a clarifié le concept de « détenu politique ».
Si l’on s’en tient aux explications du ministre Sévérin Quenum, il n’y a pas de « détenus politiques » au Bénin. Ce terme utilisé pour désigner les personnalités politiques en prison, est donc un abus de langage. « Le fait de poursuivre, d’interpeller, d’incarcérer et de juger une personnalité politique, ne fait pas de cette personnalité là un détenu politique », a expliqué le ministre de la justice.
Il n’y a pas au Bénin de détenus politique.
Sévérin Quenum
Selon le ministre de la justice et de la législation, « le détenu politique c’est celui qui est détenu, arrêté, emprisonné et jugé en raison de ses convictions politiques ». « Dans notre pays, nul n’est au-dessus de la loi. Vous avez beau être personnalité politique, du monde économique ou du monde des affaires, si vous commettez une infraction, vous serez réprimé, vous ferez l’objet de poursuites et de jugement », a martelé Sévérin Quenum.
Dans l’opinion, en parlant de détenus politiques au Bénin, certains font allusion, à des acteurs politiques arrêtés et déposées en prison dans le cadre des violences électorales. Il s’agit notamment de Joël Aïvo, Reckya Madougou, Fred Houénou et bien d’autres qui croupissent en prison.