En détention depuis avril, l’opposant Joël Aïvo sera fixé sur son sort ce lundi 06 décembre 2021. Le procès s’est ouvert à 9 heures. Mais l’absence du détenu Alain Gnonlonfoun a conduit la Cour a suspendu l’audience pour 15 minutes.
Le procès s’est ouvert à 9 heures, mais a connu une suspension de 15 minutes. En effet, lors du contrôle de présence des détenus, le juge a constaté l’absence d’Alain Gnonlonfoun, l’un des co-accusés du Professeur Joël Aïvo.
Joël Aïvo a été accueilli dans les locaux de la Criet par ses partisans. Habillés en tee-shirt blanc portant des mots d’encouragement, ils attendaient leur leader pour lui témoigner leur soutien.
L’attente n’a pas été très longue, le constitutionnaliste est apparu en compagnie d’autres détenus. Il est vêtu d’une chemise blanche, pantalon noir, chaussures noires et un masque noir, sans oublier le gilet de la prison civile. Par un geste de la main, Joël Frédéric Aïvo a salué ses partisans avant de monter les marches de l’escalier, qui conduit à la salle d’audience.
Le lundi de tous les espoirs pour Joël Aïvo
Joël Aïvo va être enfin fixé sur son sort ce lundi. Il est attendu à la barre devant les juges de la Criet après le renvoi de son dossier en jugement par la Commission d’instruction.
Candidat recalé à la présidentielle d’avril 2021, l’opposant au régime de Patrice Talon, est accusé de « blanchiment d’argent et atteinte à la sûreté de l’État ». Arrêté et présenté au Procureur spécial de la Criet, l’universitaire est en prison depuis 8 mois.
Joël Frédéric Aïvo a été arrêté le 15 avril 2021, dans une embuscade, sur le pont de Godomey et déposé en prison depuis le 16 avril. Il a été le candidat désigné du Front pour la restauration de la démocratie (FRD), à la présidentielle d’avril 2021. Recalé pour faute de parrainages, le constitutionnaliste avait protesté et dénoncé une élection exclusive.